Le 12 mars 2025, le Président de la Transition, Général d’Armée Assimi Goïta, a signé un décret majeur au Palais de Koulouba. Ce décret vise à instaurer un mécanisme de financement endogène des méga projets du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. Aux yeux d’homme, il est essentiel de doter le pays de façon équitable des infrastructures et équipements socio-économiques de base vitaux aux populations maliennes à travers la modernisation et l’éducation aux valeurs éco-citoyennes, dans la dynamique de restauration des valeurs cardinales de la mosaïque culturelle qui forment la Nation malienne.
Par ce Décret Stratégique pour le Développement, numéroté 2025-0182/PT-RM, il est créé le Fonds de Réalisation des Infrastructures énergétiques, hydrauliques et de transport. Il est attendu une augmentation des recettes publiques. À l’instar de la décision gouvernementale, adoptée en conseil des ministres le 5 février 2025, prévoyant une hausse de la taxe sur la fourniture des services de télécommunications, qui passe de 5% à 7%, le Fonds de Réalisation des Infrastructures énergétiques, hydrauliques et de transport est aussi une nouvelle mesure qui s’inscrit dans une stratégie globale de soutien généralisé aux avoirs publics, pour améliorer les finances publiques à travers une hausse des recettes fiscales. L’objectif étant de générer une masse monétaire d’à peu près 2334,5 milliards FCFA pour l’exercice 2025, soit une augmentation de 263 milliards FCFA par rapport à 2024.
Si le ministère des Finances justifie l’augmentation de la taxation sur les télécoms par la forte croissance du secteur leader qu’est le secteur des télécommunications au Mali et dans la sous-région ces dix dernières années, c’est que, une contribution fiscale à hauteur et degré de perception est attendue au final dans les caisses de l’État hébergeur et protecteur de ses citoyens usagers, consommateurs clients, de produits sophistiqués de la technologie cybernétique et communicationnelle.
À cette cause, la mise en place d’un Fonds de réalisations d’infrastructures énergétiques, hydrauliques et de transport dont les apports seront centralisés au Trésor public, vise à affecter exclusivement aux infrastructures stratégiques les ressources appropriées pour rehausser le niveau de croissance impactant au niveau des ménages et dans la population.
Contrairement aux craintes étalées par les sceptiques, éternels dubitatifs qui se posent la question sur la direction finale de ces ressources, le décret du Général d’Armée Assimi Goïta précise qu”une gestion stricte garantira le bon usage des financements et l’atteinte des objectifs fixés pour l’énergie, l’eau et le transport”. C’est dans cet esprit que ce cadre de gestion rigoureux a été mis en place, et dont le Comité de Pilotage est chargé de veiller à l’éthique de Transparence. Il sera présidé par le ministre de l’Économie et des Finances, chargé de superviser la gestion du Fonds, avec pour mission d’approuver les budgets, d’évaluer les projets et de produire un rapport annuel remis au Président de la Transition qui assure la garantie de transparence et de suivi rigoureux et efficace depuis Koulouba où le Fonds sera logé.
Devant de tels aménagements et de tels défis, les bienfaits des taxes issues des communications téléphonique et internet des Maliens sont inestimables. Selon notre compatriote Chodi AG, chargé de communication, “avec 360 milliards de FCFA, des investissements significatifs pourraient être réalisés pour transformer des secteurs clés”. Sur la base d’une projection, il estime que si, sur une population de plus de 23 millions d’habitants, 10 millions d’entre eux seulement effectuent quotidiennement des transactions de 100 FCFA par jour, cela représenterait un flux financier quotidien d’un milliard de FCFA, soit 30 milliards de FCFA par mois et environ 360 milliards de FCFA par an. Avec une telle manne financière, imagine-t-il, l’impact serait tangible, et l’efficacité serait palpable dans la gestion et l’exploitation, grâce à des investissements massifs à même de pouvoir transformer structurellement l’économie malienne. Par exemple : réhabiliter ou construire des routes essentielles pour désenclaver les zones rurales, facilitant ainsi les échanges économiques et l’accès aux services publics , construire ou rénover des salles de classe pour renforcer l’éducation et réduire les disparités d’accès à l’instruction, notamment dans les zones marginalisées ; établir des centres de santé bien équipés dans les régions isolées pour rapprocher les soins des populations et améliorer la couverture médicale , améliorer la situation énergétique et faciliter l’accès à l’eau potable ; développer des marchés agricoles et des entrepôts pour préserver les récoltes et soutenir les producteurs locaux, favorisant ainsi une sécurité alimentaire renforcée ; mettre en place des systèmes modernes d’assainissement pour améliorer l’hygiène publique, prévenir les maladies et améliorer la qualité de vie des populations.
Ainsi, selon lui, avec 360 milliards de FCFA, la priorité pourrait être accordée à la sécurité nationale et une partie des fonds pourrait être allouée à l’acquisition d’équipements stratégiques pour assurer la sécurité des citoyens.
C’est dans cet esprit que s’inscrit la mise en place du Fonds de réalisations énergétiques, hydrauliques et de transport. Un puissant levier est ainsi constitué pour améliorer les conditions de vie des populations et promouvoir un développement durable. Cette démarche reflète bien la vision globale du Président de la Transition visant à bâtir un Mali souverain et prospère.
L’enjeu de presser les télécoms est donc de taille. Selon des sources de Sika Finances, le chiffre d’affaires du secteur des télécoms, qui était de 384 milliards FCFA en 2013 est passé à 649 milliards FCFA en 2023. Pour le gouvernement, cette dynamique devrait permettre de justifier la hausse de la taxe, en espérant que les opérateurs pourront supporter une légère charge fiscale supplémentaire, au regard de la croissance continue de leurs revenus. Grâce à ces taxes, le Mali pourrait se relever du terrorisme économique dont il est victime, en raison de ses nouvelles ambitions souverainistes, qui prennent désormais une dimension mondiale, laisse entendre Chodi Ag.
Khaly-Moustapha LEYE
Les caises de la junte illégale maliennes sont vides. Les salaires des caporaux (devenus generaux en un temps records) et les sommes astronomique versées aux mercenaires de wagner coutent chers. Resultats, deja trés pauvres, les Maliens sont obligés de payer beaucoup plus de taxes. Comme toujours, goita miroite des mirages aux Maliens. Mais attention, les Maliens se réveillent et des voix commencent a se délier. Just saying! 🙂