Travaux de Recherche au Mali :Le manque de financement annihile les efforts

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Suite au déficit de plus en plus criard du financement, le résultat des recherches ne comble pas les attentes. Pour preuve : la Commission Nationale d’Etablissement des Listes d’Aptitude (CNELA) au titre de la 4ème session a retenu 31dossiers sur 54 examinés.

Pour la tenue de la 5ème session de la CNELA et dont le délai de clôture était prévu pour le 30 avril dernier, les résultats escomptés seront, bien sûr, en adéquation avec le financement quasi inexistante de la recherche par l’Etat.

Rappelons que c’est en fonction des activités de recherche menées par les enseignants et les professeurs, que le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, en collaboration avec le Décanat de l’Université de Bamako, procède à une évaluation interne et nationale des chercheurs.

C’est à la suite de négociations tendues, que les autorités universitaires et les professeurs ont convenu d’instaurer cette alternative. Avant l’acquisition des moyens adéquats pour permettre aux enseignants maliens du supérieur de passer à l’épreuve. Au même titre que leurs homologues du continent.

Ainsi, sur 54 dossiers étudiés, l’année dernière, toutes spécialités confondues, la Commission Nationale d’Etablissement des Listes d’Aptitude(CNELA) a enregistré un taux de réussite de 54% pour des résultats suivants :

Comité spécialisé en médecine humaine pharmacie et odontostomatologie : 7 dossiers retenus sur 9 ;

Comité science juridique et politique : 1/1.

Au même moment, le comité mathématique physique et chimie a inspecté 7 dossiers dont 4 candidats ont réussi à l’examen pour 3 échecs.

Bien plus, le comité science de l’ingénierie a examiné 7 dossiers dont 4 admis pour 3 échecs.

S’y ajoute, le comité science naturelle agronomie médecine vétérinaire ou production animale qui a eu16 dossiers à examiner à partir desquels 9 candidats ont réussi contre 7 échecs.

Aussi, le comité lettre ou sciences humaines a examiné 8 dossiers dont 5 admis et 3 échecs. Enfin, le comité science économique ou de gestion a examiné 3 dossiers. Résultat : 0/3.

Il faut noter qu’il y avait 3 maîtres de conférences parmi les lauréats.

Si la tenue régulière des travaux de ces comités permet de mettre à la disposition de notre université des enseignants de qualité, force est de reconnaître qu’avec la broutille de 2000F CFA que l’Etat accorde aux chercheurs, les efforts sont annihilés au point de rendre les résultats non fiables.

D’où des résultats maigres en 2010, lors de la 4ème session de la CNELA. Sur 54 candidats, seulement, 31ont été admis. Soit un taux de réussite de 54% dû à un manque de financement de la recherche.

Toutefois, il demeure impératif pour l’Etat Malien d’accorder une importance capitale au financement de la recherche. Sans laquelle le développement du pays ira à vau-l’eau.

Abdoulaye Faman Coulibaly

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