Société nationale des tabacs et allumettes du Mali (Sonatam) : une contribution de plus de 260 milliards au budget de l’Etat

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Cette célébration du cinquantenaire de la Sonatam coïncide avec un moment crucial de son existence : celui de la reconduction de son contrat de performance. La société nationale des tabacs et allumettes du Mali a été créée en 1965. De sa création à ce jour, elle demeure l’une des rares entreprises qui contribuent à prospérer en remplissant sa mission classique celle de pourvoyeur d’emplois et de recettes pour l’Etat.

« Entre 2000 et 2014, la Sonatam a contribué pour près de 260 milliards F Cfa au budget de l’Etat. Cette contribution aurait pu être beaucoup plus importante si la Sonatam n’avait pas été victime de la fraude qui gangrène son secteur d’activité », dira Youssouf Traoré, le directeur général. Il ajoutera que le taux de fraude est estimé entre 12 et 28% et la contrebande participe donc à la fragilisation du tissu économique et expose les consommateurs à des produits qui ne répondent pas aux normes de qualité. C’est environ quinze dizaines de cartons de cigarettes, d’une valeur de 30 millions, qui ont été incinérées. Tous les partenaires ont réitéré leur accompagnement à la structure dans le cadre de sa lutte contre la fraude et la contrebande qui constituent quatre objectifs majeurs : assurer des recettes confortables à l’Etat ; protéger les consommateurs en mettant à leur disposition des produits de qualité ; contribuer à la protection et à la création d’emplois et empêcher le financement des réseaux criminels et mafieux.

Seydou Karamoko Koné

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  1. une véritable connerie. cette entreprise ne fait pas partie des services d’assiette de l’état. mais elle a été créée à l'origine pour booster l’économie du pays et fait partie intégrante du dispositif ou du système industriel ou agro industriel. son rôle n’était pas de garantir dans cette forme des recettes à l’état mais de créer les conditions propice au développement de l’économie malienne en contribuant primo à créer de l'emploi, rapporter des devises. à sa création cette société constituait une grosse rebouchée pour absorber la production nationale ou locale de tabac provenant surtout des zones du Mandé (surtout la variété tabac jaune). beaucoup de villages se sont développés ou ont pu améliorer leurs conditions de vie grâce à ce moteur de développement qui a l'image de la CMDT pour le coton tirait le développement rural. ce qui a par ailleurs permis de fixer les populations dans leurs villages et permis à d’innombrables familles d'envoyer leurs progénitures étudier ou travailler à l’extérieur du pays et revenir contribuer au développement de leurs communes, d'organiser des mariages honorablement et d'habiter pour une grande partie de ceux ci dans des maisons en dur ou en ciment. la culture du tabac était alors très rentable pour les communautés rurales qui arrivaient à joindre les deux bouts malgré les tractations des de l'encadrement sur leurs dos. chacun y gagnait son compte. mais cette société à été dérouté de sa vision d'antan. l'on a alors procédé par le démontage de l'usine et dont les machines acquis environ dans les 9 milliards de franc ont été démonte et revendu en pièces détachées dans la sous région. faisant du coût de la société non une société de transformation du tabac malien produit localement mais une société de conditionnement du tabac déjà semi-transformé importé de l’extérieur du mali et produit par des producteurs étrangers à l'instar de nos propres producteurs. donc les producteurs de tabac du mali furent prier de ne plus cultiver le tabac et de se diversifier vers d'autres cultures comme les cultures maraîchères etc. ce fut alors une tragédie organisée contre les communautés maliennes productrices de tabac ou beaucoup de chef de familles se savaient plus ou donné de la tête car la fin de cette culture était synonyme de leur propre fin. ainsi tout ce passe comme si l’état malien subventionnait la production de tabaculteurs étrangers en laissant tombés ces propres tabaculteurs. au lieu la société ne prenait pas la matière première à partir du mali mais de l’étranger avec un tabac produit par des producteurs et déjà usiné que la société se contentait de mettre en condition en y ajoutant le papier d'emballage et le filtre. c'est comme cela que cette société s'est transformé de société pilote servant à tirer l’économie malienne vers le haut en société de conditionnement qui transforme le Mali en importateur net de tabac alors que le mali produisait lui même le tabac. c'est les taxes reçues de cette importation de tabac et la TVA collectée sur les ventes de tabac étrangers conditionnés au mali que l'on veut nous endormir en vantant une société qui a depuis de belle lurette arrêter d’écrire des pages de noblesses pour le mali pour se transformer en une société fantomatique restructurée à la main d'investisseurs étrangers qui font de gros bénéfices au détriment du développement du pays et du bien être du peuple malien.

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