C’est dans la salle de conférence du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement qu’a eu lieu, le mercredi 19 novembre dernier, la signature de cette contribution du royaume de la Norvège pour le financement du projet fonds climat. C’était en présence du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Abdoulaye Idrissa Maïga, l’Ambassadrice de la Norvège, Herge Hertzberg et le représentant du programme des Nations unies pour le développement, David Gressly.
Cette signature de contribution de la Norvège intervient dans un moment où le Groupe Intergouvernemental d’Evolution du Climat (GIEC) a tiré la sonnette d’alarme au sujet de la situation critique à laquelle notre planète fait face. Le 5ème rapport du GIEC indique que le niveau de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère continue d’augmenter malgré les politiques et les mesures d’atténuation entreprises par la communauté internationale. Dans le cas du Mali, les changements climatiques affectent de manière significative la vie sociale et économique de la population. De nombreuses mesures sont prises pour y faire face. Le ministre de l’Environnement, Abdoulaye Idrissa Maïga a souligné que les principaux obstacles à l’efficacité durable de la lutte contre les effets du changement climatique demeurent à ce jour la faible mobilisation des ressources financières et des partenaires techniques. Selon lui, le gouvernement a mis en place le fonds climat avec l’appui du Bureau du Fonds Judiciaire du Programme des Nations Unies pour le Développement dans l’optique de mobiliser les financements internationaux nécessaires. Ainsi, le gouvernement a identifié le Fonds Climat comme un besoin prioritaire en réponse au défi du changement climatique pour en faire un cadre propice à la réalisation des objectifs d’atténuation.
A en croire le ministre, le fonds climat se présente comme un mécanisme innovant capable d’attirer et de combiner les financements en provenance des secteurs privés et publics qui contribueront à l’atteinte des objectifs découlant de la stratégie nationale pour une économie verte et résiliente au changement climatique. Il a en outre remercié le Royaume de Norvège pour sa contribution avant d’exprimer l’engagement du gouvernement pour une gestion transparente et autonome des ressources dédiées à l’utilisation des normes internationales de surveillance financière. Pour sa part, le représentant du PNUD, David Gressly a salué la Norvège pour sa contribution de plus d’un milliard F CFA pour le financement des projets communautaires de lutte contre les changements climatiques. Il a estimé que cette somme permettra de financer des activités variées comme l’agriculture, l’élevage, la pêche et la foresterie. M. Gressly a demandé une bonne utilisation de cette somme pour l’amélioration de la gestion de l’environnement d’une manière qu’elle soit plus profitable aux pauvres. L’Ambassadrice de la Norvège, Hege Hertzberg a exprimé l’engagement de son pays à soutenir le Mali dans la lutte contre les changements climatiques.
Siaka Diamouténé
