Le Commissariat au Développement Institutionnel (C.D.I) a tenu au Grand hôtel de Bamako, du 5 au 6 février derniers, un atelier de sensibilisation sur la redevabilité. C’était sous l’égide de M. Namory TRAORE, Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des relations avec les Institutions. Le concept de la Redevabilité est largement soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD).
Selon le représentant résidant du PNUD au Mali, premier intervenant, « La redevabilité est une réponse à la Déclaration de Paris en 2005 et à l’Agenda d’Accra. », a-t-il martelé d’entrée de jeu. C’est dire que le renforcement des capacités a toujours été au cœur des préoccupations du Pnud,cette agence spécialisée de l’Onu dont le rôle est d’aider les pays en voie de développement en leur fournissant des conseils et en plaidant leurs causes pour l’octroi de dons.
Ainsi, s’agit-il pour Monsieur Aurélien AGBENONCI d’une obligation pour des responsables et personnels de services de rendre compte. Pour lui, « c’est un devoir pour le PNUD d’appuyer les acteurs à s’approprier ces différents instruments. Le représentant résidant du PNUD parlant du 5ème principe de la Déclaration de Paris dit que l’aide n’est pas de la charité », a-t-il précisé.
Aussi, le représentant n’a pas manqué de fustiger le comportement de certains élus qui ne font jamais preuve de rigueur dans la gestion des affaires publiques. C’était justement l’occasion pour lui d’interpeller la société civile qui doit se soumettre à un examen de conscience. « C’est à elle que revient le devoir d’exiger une culture de la transparence.»
La deuxième intervention, celle de Namory Traoré non moins Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des relations avec les Institutions, a porté sur le processus d’Institutionnalisation de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). «Ce processus en lui même comporte l’obligation de rendre compte », a-t-il laissé entendre.
Aussi, a-t-il rappelé que la revue du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté(CSCRP) n’est autre que la matérialisation de l’action publique menée par le gouvernement au cours de l’année écoulée. C’est la raison pour laquelle le ministre Traoré a mis un accent particulier sur sa mission au Maroc quis’inscrivait dans la même veine.
Rappelons que l’atelier a pu se tenir grâce au financement du Programme des Nations pour le Développement (PNUD) à travers le Projet d’Appui au Renforcement des Capacités (PARC) et une cinquantaine de participants ont pris à ladite rencontre.
Mountaga DIAKITE