L’ONG Sahel Eco a organisé un Atelier de partage des résultats de l’expérience du projet Agro Ecologie (AE+6). L’atelier a eu lieu, ce lundi 23 décembre, au Centre de Formation pour le Développement. En présence, des représentants du ministère de l’Agriculture et des organisations de la Société civile.
«Renforcement de la Résilience des Petits producteurs agricoles dans les zones arides du Sahel à travers l’Agroécologie plus six (AE+6)». C’est l’intitulé du projet mis en œuvre, de 2016 à 2018, par l’ONG Sahel Eco et ses partenaires au Mali, au Burkina et au Sénégal. Dans ces trois pays, explique Madame Ballo Mary Allen, Vice-présidente de Sahel Eco, l’ONG fait la promotion de l’agroécologie qui intègre les aspects de nutrition, l’autonomisation des femmes, l’équité sociale, la diversification des moyens de subsistance des femmes (épargne et crédit), l’amélioration de la gouvernance locale pour une meilleure gestion des risques de catastrophes. D’où l’appellation AE+6.
Drissa Gana est le coordinateur du projet Agroécologie (AE+6). Selon lui, c’est le cercle de Touminian notamment les communes de: Diora, Mandiakuy, Mafouné, Fangasso, Koula et Lanfiala qui ont été choisies pour abriter le projet. Paysan pilote à Tominian, Pierre Théra a expliqué comment il a réduit sa consommation d’engrais minéral avec le projet. «Au lieu de laisser les animaux en divagation pendant la saison sèche, j’ai préféré les mettre en enclos et leur apporter de la paille. Je produis ainsi du compost, toutes les deux semaines, au lieu de trois mois pour la technique classique d’excréments sur la paille», a indiqué le paysan.
Secrétaire Exécutif de Sahel Eco et expert du projet AE+, Pierre Dembélé, avait la charge, avec Drissa Gana, de faire la synthèse des expériences acquises à travers quatre études de cas. L’étude de cas N°1, intitulée: «Intervention agro-écologiques sensibles aux enjeux nutritionnels pour l’amélioration de la résilience des communautés pratiquant la culture en zone aride dans la région du Sahel», a été présentée par le coordinateur du projet. Il a cédé le micro à Pierre Dembélé, pour la présentation de deux autres études de cas notamment le N°4: «renforcer la capacité des structures de gouvernance locales en vue d’améliorer la résilience des communautés agricoles des zones arides du Sahel».
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net