Entre le lourd de péril, voire incertain, que le pays, à peine sorti d’une grave crise socio-politique, a connu, en ce mois de juin 2014, où les engagements et accords étaient un temps gelés pour cause de brouille au sujet de deux opérations effectuées par le gouvernement, à savoir l’achat de l’avion présidentiel et le contrat militaire ; et les bonnes et porteuses promesses pour l’exécutif central, en cette fin de septembre de la même année, il y a au bout une dame de défis. Elle s’appelle Mme Bouaré Fily Sissoko, ex-ministre de l’économie et des finances qui a retroussé les manches pour y parvenir. Et, à cette époque, si la situation a été particulièrement difficile, pour le Mali, tant sur le plan sécuritaire avec la multiplication des attaques terroristes dans le nord du pays, que pour les relations avec les bailleurs de fonds, elle est devenue progressivement, du moins au plan économique, plus soutenable, voire plus domptable.
Et pour cause ? Les étrennes financières engrangées par l’ex-ministre et son équipe valaient tous les satisfécits, faisant alors que les perspectives économiques pour 2015 reposent désormais sur un solide et confortable matelas de confiance et de financements acquis. Du coup, la croissance économique, un temps mis sous le boisseau, pendant la grave crise socio-politique de mars 2012, comme du reste la brouille avec le FMI, a bel et bien repris des couleurs sous un ciel plus clément, avec le retour notable de la confiance. Le pari de renouer la coopération et l’aide, interrompues dans les conditions que l’on sait, la dame de défis l’a tenu : la belle illustration en a été faite par les centaines de milliards de nos francs engrangées, dès septembre 2014, à l’issue des sessions qu’elle a multipliées avec les PTF, lesquels étaient désormais plus actifs à verser leurs oboles dans l’escarcelle du Mali au titre de cette nouvelle coopération.
Pour la petite histoire, à la suite de la Banque mondiale, qui annonçait déjà le 18 novembre dernier, à travers son Conseil des administrateurs, son approbation d’un «financement à l’appui des politiques de développement en faveur de la République du Mali» d’un peu plus de 31,3 milliards de FCFA, sous forme d’appui budgétaire général, composé pour partie de crédit et d’un don équivalant à 27 millions US$, c’est aussitôt le FMI, le 1er décembre de la même année, qui donnait le ton de cette nouvelle reprise économique et financière, avec l’octroi d’une «enveloppe globale d’environ 43,9 millions US$». Mais déjà, ne n’oublions pas, la France, traditionnel et surtout premier partenaire du Mali, avait pris les devants : le 17 novembre précédent, quatre conventions, totalisant un montant estimé à 72,3 milliards Fcfa, ont été signés avec le gouvernement. La Bad, cet autre gros partenaire, n’était pas en reste : elle avait remis sur le métier un équivalent d’un peu plus de 12 milliards Fcfa, annoncés dans le cadre, dit-on, dans le jargon, « d’un appui budgétaire général s’inscrivant en droite ligne du processus de sortie de crise».
Il s’agit là, comme on le constate, autant de financements qui ont été un puissant déclencheur pour un retour éclatant de la confiance retrouvée entre notre pays et ses partenaires économiques et financiers, un temps en bisbilles du fait de certaines incompréhensions liées à la moralité des dépenses publiques, mais qui se retrouvent, au finish, pour annoncer des appuis budgétaires dont le montant, total estimé à 130 milliards, va bien loin au-delà des 120 milliards, initialement attendus, à l’époque des faits. Et tout cela, aux efforts de performance déployés et à la marque de transparence affichée par cette dame de devoir et son équipe.
Elle n’est pas là aujourd’hui (victime sacrificielle), pour nous conter cette belle expérience de reprise économique, ne serait-ce que pour édifier l’opinion sur comment elle en est parvenue, mais, selon ceux qui la côtoient quotidiennement, elle est tout aussi contente et heureuse pour son pays qui s’en est bien remis.
Etrange système de récompense pour mérite, comme ce fut le cas pour cette dame compétente et loyale. Et le paradoxe est bien celui-là ; tout cela se déroule dans un cadre où le discours officiel ne cesse de vanter le sens patriotique et la compétence des cadres. Réalité ou Mirage ? This is the question.
Sinaly
Sinaly ou sinamenteur tu n’as raconté que des bêtises. Le passage de cette vipère de filymenteuse à l’hôtel des finances reste la période la plus sombre de l’histoire du mali. La croissance de 2014 était dû à la bonne pluviométrie. La moitié des fonds débloqués par les bailleurs à été détourné par sa complicité et son incompétence.
Et elle a placé au niveau de son département toute la bande de racailles de sa famille avec ou sans diplôme et à nommé toutes les poufiasses de son entourage au sein de son cabinet.
Elle fera mieux de la fermer!
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