Renforcement des capacités : Le Ministère du Développement Rural et la FAO au chevet de la jeunesse rurale

Dans le cadre du renforcement de capacités des acteurs chargés de la mise en œuvre du projet « jeunesse au travail : réduction de la pauvreté rurale», le Ministère du Développement Rural et la FAO( Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation) organisent une session de formation à l’intention des formateurs de la Région de Kayes, Mopti et des réfugiés Mauritaniens vivants au Mali depuis plus de trente ans. Le thème de la présente session porte sur : « école pratique de l’Agriculture et d’Apprentissage à la vie ». La formation a ouvert ses portes, le lundi 09 février 2015 au Centre de Formation Pratique Forestier de Tabakoro. Elle était présidée par le secrétaire général du ministre du Développement Rural, Daniel Kelema, en présence de la représentante de la FAO Mme Fatouma Seid ainsi que du représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) Ousseyni Compaoré.

Le Républicain

11 Fév 2015 - 00:40

La représentante de FAO Mme Fatoumata Seid a entamé son allocution en louant les vertus du travail décent en milieu rural. « Le travail décent en milieu rural, représente une des priorités de la stratégie de la FAO en matière de protection sociale dans l’agriculture et constitue également une priorité politique nationale prenant de plus en plus d’ampleur », a-t-elle dit. Avant d’affirmer que le travail décent implique non seulement un travail productif et rémunéré, mais aussi de meilleures perspectives de développement personnel et d’intégration sociale. Selon elle, cette série d’activités de transfert de compétences et de technologies constitue une suite d’opérationnalisation du projet Jeunesse au Travail, réduction de la pauvreté Rurale depuis son lancement en Août 2014. Elle a attesté que le développement économique et social est possible si la jeunesse rurale parvient à rendre les activités agricoles attractives, rentables et compétitives. « Et cela, j’en ai la certitude, passe nécessairement par la réunion de facteurs stimulant comme le développement des compétences, la disponibilité et l’accès aux ressources naturelles, au marché et aux microcrédits », révèle-t-elle. Elle a fait savoir que cette formation sur la méthodologie des Ecoles pratiques d’agricultures et de vie est une opportunité de renforcer les capacités des jeunes ruraux et constitue un premier pas vers les activités génératrices de revenue et de la création d’emploi. La représentante de la FAO a soutenu que le projet vise un objectif final de création direct de 450 emplois et d’environ 1000 autres pour les jeunes femmes et hommes ruraux des régions de Kayes, Mopti et une cinquantaine de jeunes réfugiés Mauritaniens vivant au Mali depuis 30 ans. Elle a rassuré le secrétaire général du ministre du Développement Rural que l’accompagnement de sa structure ne fera jamais défaut dans l’atteinte de ses objectifs et priorité en matière de sécurité alimentaire, nutritionnelle et de réduction de la pauvreté. Signalons que c’est une trentaine de jeunes qui prendront part à la formation qui s’étendra sur trois semaines. Moussa Samba Diallo