Présidence du Conseil de cercle de Kati : Ousmane Samaké invite les autorités à un réel transfert des ressources

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Dans le cadre de la gestion des collectivités décentralisées en cours dans notre pays depuis plus d’une décennie, le président du conseil de cercle de Kati, Ousmane Samaké, déplore le retard  accusé par les départements ministériels dans le transfert des ressources. Pour lui, le rôle du Conseil de cercle en matière de décentralisation est de participer au développement économique et social de cercle. Toutes choses qui nécessitent la mobilisation des moyens.

Pour davantage avoir des éclairages sur l’état du transfert des ressources aux collectivités, nous avons approché le président du conseil de cercle de Kati, Ousmane Samaké, qui sans langue de bois, nous livre ses impressions.

A l’en croire, le conseil joue un rôle de développement économique et social au niveau du cercle. Son domaine d’intervention porte sur l’éducation, la santé, l’habitat, l’emploi, etc. Selon M. Samaké, le conseil de cercle n’a pas un droit de regard sur la gestion de la Commune et cela parce qu’il n’y a pas de hiérarchisation entre ces deux entités.

Parlant des ressources du conseil, M. Samaké explique que les fonds du conseil de cercle proviennent des communes et sur la base d’un certain pourcentage après la collecte des taxes. A cela, s’ajoutent les fonds obtenus à travers des relations de partenariat.

Pour en venir au conseil de cercle de Kati, son président a indiqué que de 2008 à 2010, le conseil a, dans le domaine de l’éducation, construit  129 salles de classe,  sans occulter la construction d’un centre de santé de référence en cours à Kalabancoro.

Ousmane Samaké s’est aussi et surtout félicité de la prise en charge des salaires des enseignants de Kati au niveau fondamental pour un montant de 99 millions par mois pour un effectif de 1000 enseignants. L’informatisation de tous les bureaux du conseil avec connexion à l’appui est désormais effective, selon M. Samaké. Qui explique que le conseil appui également le monde paysan dans le ravitaillement en intrants agricoles.

Aux dires de M. Samaké, la collaboration est parfaite entre son institution et les  37 communes  de Kati. Il est secondé par deux vice-présidents et travaille avec 14 commissions qu’il a mises en place.  Si M. Samaké reconnait les efforts consentis par le ministère de la Santé et celui de l’Education en matière de transfert des ressources, il a cependant invité les autres à leur emboîter le pas pour la bonne marche de la décentralisation dans notre pays.
Ben Dao

Secrétaire général de la section URD de Kati, Ousmane Samaké a laissé entendre que sa section qui se porte bien aujourd’hui a, à son actif, 129 conseillers communaux, 3 députés pour 7, 2 conseillers nationaux. Mieux, a-t-il indiqué, son parti a connu beaucoup d’adhésions au niveau du cercle de Kati.

A DIAKITE

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