Promotion de la gomme arabique : Un nouveau projet voit le jour

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Contribuer à l’amélioration des revenus des acteurs de la filière gomme arabique et à la réduction de la pauvreté au Mali par l’exploitation rationnelle de la ressource et l’exploitation de la gomme, organiser les acteurs de la filière, mettre en place des infrastructures, augmenter l’offre de gomme arabique au Mali sur les marchés et créer la valeur ajoutée, grâce au partenariat Etat – secteur privé, augmenter et renforcer les capacités des femmes rurales des zones gommifères.

 

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Le ministre du Commerce, Abdel K Konaté

Voilà certains des objectifs recherchés par un projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière gomme arabique au Mali, dont le lancement a eu lieu lundi dernier. D’une durée de quatre ans, ce projet vise le développement économique et social du Mali à travers des activités intersectorielles de l’agroforesterie et du commerce.

Il concerne les cercles de Niono, Diéma, Nioro du Sahel, Mopti, Nara, Goundam, Gourma Rharous, Kayes et Douentza, entre autres. Ce projet, qui se veut structurant, avec des impacts économiques, permettra aussi une gestion durable des terres et la séquestration du carbone par l’exploitation rationnelle du gommier, la préservation des sols et la plantation de 10 000 ha de gommiers et la lutte contre l’avancée du désert et le changement climatique.

 

Il est financé à hauteur de 3 196 575 280 FCFA, dont une contribution de 1 317 839 920 FCFA du Budget national. Pour le ministre du Commerce, Abdel Karim Konaté, cette initiative, qui a été soutenue par l’Union Européenne et le Centre du commerce international, permettra à terme une autonomisation des femmes, par l’augmentation de leurs revenus, dans les zones cibles.

 

Pour le ministre Konaté, au regard de l’importance de la filière, le gouvernement a élaboré en 2006 une stratégie sectorielle pour la gomme arabique, avec comme objectif de renforcer l’efficacité de la filière et sa compétitivité sur le marché international dans les 5 à 10 prochaines années.

 

A terme, le projet doit non seulement permettre une meilleure protection des ressources, mais aussi une meilleure organisation de la filière. Autre résultat attendu, l’accroissement de l’offre de gomme arabique au plan international, afin de permettre une création de richesses. Signalons que le lancement du projet a mobilisé les exploitants et intervenants du secteur venus des différentes zones cibles.

 

Yaya Samaké 

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