Le projet qui a été officiellement lancé le 15 mars 2014 sur la Place d’armes de Kati, a pour objectif de contribuer à la promotion socio-économique des femmes des camps à travers le développement de leurs compétences. L’évènement était co-présidé par le ministre de la Défense et des Anciens combattants et celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle, porte parole du gouvernement.
Cette formation destinée aux femmes des camps organisées en associations, concernera, dans un premier temps, les camps de Kati et de Bamako. Elle s’étendra, ensuite, aux camps de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti.
Selon les besoins, la formation se fera dans les activités que les femmes des camps veulent, elles-mêmes, mener. Pour la première phase du projet qui concerne Kati et Bamako, les activités identifiées sont la savonnerie, la transformation alimentaire, la teinture, la coiffure esthétique, la coupe et la couture, le commerce, le maraîchage et l’assainissement.
Au terme de la formation des 1420 femmes, 72 kits seront fournis et 72 activités seront créées. En somme, cette première phase du projet permettra la création de 1420 emplois.
Le Directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa), Mohamed Albachar Maïga, a indiqué que la participation de sa structure à ce projet donne l’illustration que le Fafpa jouera toute sa partition dans la mise en œuvre du Plan d’action gouvernemental qui traduit la vision du changement et de l’objectif prioritaire édicté par le président, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Pour le Commandant de la 3ème région militaire, le Colonel Harouna Samaké, ce projet destiné à leurs épouses est un acte de développement au profit des femmes camps, car la femme joue un rôle important dans la vie d’un militaire. «J’ose espérer que ce projet leur donnera plus d’atouts pour qu’elles puissent nous accompagner dans les tâches de tous les jours», a-t-il conclu.
Le ministre de l’Emploi, Abdramane Baby, a déclaré que les femmes doivent avoir accès à l’éducation, à la formation professionnelle ou à une activité génératrice de revenu, entre autres. C’est pourquoi le Fafpa a voulu tendre la main à certaines d’entre elles.
Lassana SISSOKO