Pour le développement du pays, le vice-président de la BOAD préconise un certain nombre de mesures.
Un premier niveau de réflexion, a-t-il dit, doit porter sur la répartition des rôles entre l’Etat, les marchés et les institutions internationales comme la Banque mondiale et le FMI pour dissiper tout malentendu. "Il ne s’agit point de revenir à la conception d’un l’Etat omnipotent, mais d’un Etat fort et intelligent".
Il convient, ajoutera-t-il de ramener le rôle des institutions de Bretton Woods à des proportions raisonnables. "Ceci est plus facile à dire qu’à faire, tant il s’agit d’un rapport de forces économique et financières. Mais il est indispensable et il suppose d’abord la rigueur et une vision qui nous rendent moins dépendant notamment au niveau budgétaire".
Pour lui tant que nous aurons des déficits budgétaires de type abyssal à financer par les institutions, nous aurons du mal à conquérir cette autonomie.
Selon l’ancien ministre de l’Economie et des Finances du président ATT, il convient tout d’abord de renforcer les capacités relatives à la gestion macro-économiques et à la planification du développement, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes et projets de développement la gestion d’entreprises, la gestion d’entreprises, la gestion du commerce extérieur et des investissements.
Une plus grande intelligence économique et une meilleure anticipation pourraient aussi contribuer à prévenir les risques liés aux aléas climatiques et aux crises alimentaires ; à la volatilité des cours de matières premières ; à la crise énergétique, etc., a-t-il encore suggéré.
Alou Daou