Les acteurs du développement du Mali se concertent pour prioriser les politiques à travers le document du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP).
La cérémonie d’ouverture a été donnée lundi 3 mars 2014 au CICB par le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouré Fily Sissoko, accompagnée par le représentant résident par intérim de la Banque mondiale, chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF), Pierre-Joseph Kamano.
Cette concertation vise un échange pour une plus grande visibilité des politiques, stratégies et programmes de développement au Mali à travers le CSCRP 2012-2017, le Plan pour la relance durable du Mali (Pred), le Programme d’action du gouvernement (Pag) 2013-2018 et le Programme de développement accéléré des régions du Nord (PDA/RN).
Aussi, cette rencontre permettra d’informer les différents acteurs régionaux et nationaux sur le contenu des principaux documents de politiques et stratégie et leur synergie avec le Pag 2013-2018 ; recueillir l’expression des priorités spécifiques des différentes régions dans la mise en œuvre du Pag et du PDA/RN et susciter la réflexion sur l’opérationnalisation des dispositifs régionaux et de suivi-évaluation existants, notamment la mise en place de ressources matérielles, humaines et financières adéquates en faveur des Crocsad.
Le chef de file des PTF, Pierre-Joseph Kamano, a saisi l’occasion pour remercier le gouvernement de cette initiative, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, de réunir les acteurs concernés pour échanger sur les programmes et stratégie de développement en vue de favoriser une appropriation commune et une synergie d’actions pour le développement.
Il a invité, compte tenu de l’importance des politiques de développement, le Mali à la mise en cohérence des actions, à la synergie des efforts et à la réalisation des engagements dans la transparence et la meilleure efficacité.
Le ministre Mme Bouaré Fily Sissoko a trouvé que cette rencontre à toute sa raison d’être, car elle permettra de faire le point de ce qui a été fait. “Il est important que nous pussions nous arrêter, regarder, faire le point et s’assurer que tout cela se fait dans une cohérence souhaitée pour faire les petits réglages qui restent à faire. Et cela est très important, notamment du point de vue de l’appropriation des populations bénéficières et de la prise en compte de leurs préoccupations et cela nous semble essentiel”, a-t-elle assuré.
Elle a invité les participants à avoir un regard particulier sur la question du développement des zones à faible densité, faire en sorte que le mécanisme mise en place en matière de suivi-évaluation cadre de croissance et la réduction de la pauvreté depuis quelques décennie pusse être revisité pour le rendre plus cohérent et plus en synergie avec les initiatives locales.
Elle a aussi invité les participants à se servir des conclusions des Etat généraux de la décentralisation et les assises du nord dans le cadre de leurs travaux.
Youssouf Coulibaly