Pays en développement : L’innovation et la technologie agricole sont la clé de la réduction de la pauvreté

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Les pays en développement doivent radicalement accroître l’innovation agricole et l’utilisation de la technologie par les agriculteurs pour éliminer la pauvreté, répondre à la demande croissante de denrées alimentaires et surmonter les effets négatifs du changement climatique. C’est le constat d’un rapport de la Banque mondiale publié aujourd’hui sous le titre Harvesting Prosperity : Technology and Productivity Growth in Agriculture.

La stagnation relative de la productivité agricole durant les dernières décennies, particulièrement en Asie du Sud et en Afrique où vit la grande majorité des populations pauvres, montre combien il est nécessaire de trouver de nouvelles idées pour améliorer les moyens de subsistance en milieu rural. D’après le rapport de la Banque, la relance de l’investissement dans l’accroissement et l’adoption de nouvelles connaissances pourrait contribuer à engendrer de substantiels gains de productivité agricole, donc de revenus.

Les auteurs du rapport constatent que près de 80 % des populations extrêmement pauvres de la planète vivent en zone rurale et que nombre d’entre pratiquent l’agriculture. En conséquence, la lutte contre la pauvreté doit être fortement axée sur l’augmentation de la productivité agricole, qui a plus d’impact que n’importe quel autre secteur sur la réduction de la pauvreté — environ deux fois plus que l’industrie manufacturière.

Les pouvoirs publics doivent prendre en considération à la fois la recherche publique et privée et le transfert de technologie pour renforcer leur système global d’innovation La réorientation de l’aide publique actuelle à l’agriculture est l’occasion de revitaliser les systèmes publics de recherche agricole, d’investir dans l’enseignement supérieur agricole et de mettre en place les conditions nécessaires à la mobilisation de la R&D du secteur privé. Pour sa part, le secteur privé peut accélérer l’accès des agriculteurs aux nouvelles technologies. Les entreprises privées contribuent à environ la moitié des dépenses totales de R&D axées sur les besoins des agriculteurs dans les pays développés et jusqu’à un quart dans les grandes économies émergentes telles que la Chine, l’Inde et le Brésil. En matière de politiques et de réglementation, il existe plusieurs façons d’encourager l’accroissement de la R&D privée dans l’agriculture : réduction des entraves à la participation au marché, mesures visant à favoriser la concurrence, suppression des réglementations coûteuses et renforcement des droits de propriété intellectuelle.

(source banque mondiale)

 

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1 commentaire

  1. Dans ce domaine,il faut eviter d’etre nebuleux, flou…Il faut ,en effet etre clair,concret .Si la Banque Mondiale finance l’etablissemernt des usines d’engrais,de pesticides ,encourage financierement les entrepreneurs Africains a fabriquer des outils,des equipements et machines agricoles ,charrues,simples moisonneuves,des assemblages de tracteurs d’un cote et de l’autre, financement des petits barrages hydrauliques ,drainage des rivieres et fleuves moyens qui se bouchent et disparaissent,tout cela fera reduire la pauvrete et poussera les agriculteurs traditionnels a rester sur leur terre.Il ne faut pas oublier le probleme de la conservation, ne serait-ce que le sechage de certains produits pour eviter la parte.Des fruits comme des mangues,des legumes, combo,piment,oignons, aiel…En aval de l’agriculture,le developpement des semences selectionnees,les techniques de conservation des foins,. Les activites parelleles a la production des grains,le financement de la pisciculture, l’elevage des poulets,des brebis etc

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