Occupation du nord et développement : Le DG de l’ADN joue à la diversion

0

Quand on n’a rien à dire, on se tait. Le directeur général de l’ADN aurait dit s’inspirer de cette maxime. Mais, contre attente, il déclarait récemment sur l’ORTM que certaines infrastructures réalisées par son service ont été attaquées par les jihadistes. D’où la question de savoir, quel rôle le tristement célèbre MNLA a joué dans la destruction d’édifices et des biens de l’Etat et des particuliers dans le Nord ?

 

Le directeur général de l’Agence pour le développement du Nord (ADN), Mohamed Ag Mahmoud dit Akliny lors du conseil d’administration de sa structure n’a pu trouver mieux pour convaincre les administrateurs que de faire porter le chapeau de ses échecs aux jihadistes. Il a fait ressortir les actions que sa structure a menées avant l’occupation. Le hic est que rares sont les infrastructures auxquelles il faisait allusion qui étaient en fonction dans le septentrion.

Pour toute excuse, le très futé DG dira que les réalisations faites par l’ADN ont été détruites par les jihadistes, feignant d’ignorer les dégâts causés par les autres groupes, notamment le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Aller savoir !

Ce qui est constat dans la gestion de l’ADN, c’est bien son impact sur la paix dans la zone. Nombre de gens qui combattent le Mali ont bénéficié de ses financements. Mais, cela ne les a pas empêché de prendre le train de la rébellion. Pis, pendant l’occupation armée, les actes de vandalisme commis par les éléments du MNLA ne se comptaient plus. Des biens personnels, notamment de fonctionnaires ou simplement de citoyens nantis en passant par les meubles, les véhicules d’OONG et de l’Etat, etc. ont été emportés.

Ce sont les éléments du MNLA qui se sont les plus illustrés dans la destruction des infrastructures. Un autre exemple, les hôpitaux de Tombouctou, de Gao et de Kidal ont été épargnés grâce à la protection des jihadistes. Au contraire, dans les localités où le MNLA était maître les centres de santé ont été des champs de ruines.

C’est dire que le DG de l’ADN, qui est fort de ses soutiens occultes, avait encore une fois l’occasion de faire son théâtre. Du plus mauvais goût.

A. M. C.

 

Commentaires via Facebook :