Sous la houlette du secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau, la deuxième réunion du Conseil national de l’eau s’est tenue le mercredi 12 septembre 2018 dans les locaux du ministère de l’Energie et de l’Eau.
Cette rencontre a pour but d’informer le conseil sur l’état d’avancement de la Gestion Intégrée des ressources en eau au Mali afin de renforcer sa mise en œuvre.
Avec l’adoption du Code de l’eau en 2002 au Mali, un ouvrage fixant les règles de l’utilisation des ressources en eau, le Comité national de l’eau (CNE) conformément à sa mission, veille sur un usage idoine de notre patrimoine eau.
C’est dans ce cadre que s’inscrit cette deuxième réunion du Comité national de l’eau avec pour ordre du jour : informer le CNE sur l’état d’avancement de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au Mali notamment les enjeux et les défis du GIRE et surtout informer les membres du CNE sur le bilan du programme conjoint d’appui à la GIRE (PCA-GIRE) et le processus de réorientation des activités pour les deux prochaines années (2019-2020).
Le Comité national de l’Eau avait tenu une première réunion en mars 2018 autour de la situation du stress hydrique constaté en 2017-2018 et les impacts négatifs des activités d’orpaillage par dragage dans les cours d’eau.
La présente réunion a permis aux participants de mieux aborder la situation et d’évaluer les acquis de la PCA-GIRE et partager les recommandations formulées lors de l’évaluation à mi-parcours du PCA-GIRE en vue d’améliorer davantage la mise en œuvre dudit programme.
Comme rappelé par le directeur national de l’hydraulique du Mali, Yaya Boubacar Maïga, l’année 2017 a été caractérisée par une mauvaise pluviométrie au contraire de l’année 2018 qui voit une forte augmentation du niveau des eaux illustrée par la crue du fleuve niger au Mali.
Ce constat de la montée des eaux du niger a été l’occasion pour de directeur de lancer un message aux riverains de prendre des mesures pour éviter des futurs désagréments.
Khadydiatou SANOGO