Le directeur exécutif de Randgold Resources, Mark Bristow, le directeur général, Mahamadou Samaké et Amadou Konta, directeur de Loulo étaient face à la presse, le lundi 22 octobre, dans la salle Arahawane de l”hôtel Kempinski. Objectif : informer l”opinion nationale sur la répartition des revenus de l”exploitation de l”or au Mali. Mark Bristow, a saisi l”occasion pour déclarer qu”au cours des dix dernières années, sa société seule a investi et réinvesti plus d”un milliard de dollars américains au Mali. Dans la même période, à le croire, les mines qu”elle a développées à Morila et à Loulo ont payé directement au gouvernement, quelques 500 millions de dollars américains (soit environ 250 milliards de F CFA) en taxes, royalties et dividendes.
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Dans la perspective de partager le bénéfice avec les communautés d’accueil, les sociétés minières se doivent d”avoir une vision éclairée à long terme de leurs activités, accorder la priorité au développement des opérations durables et bâtir des partenariats mutuellement avantageux avec les gouvernements et les populations des pays hôtes. Si vous êtes motivés seulement par les dollars, vous ne devez pas faire les mines en Afrique. Ici, vous devez accepter d”investir dans le futur et vous avez aussi la responsabilité de contribuer, de façon significative, au développement des infrastructures et à l”amélioration des programmes sociaux. Le Mali est un exemple remarquable de ce que cette approche peut donner. Au cours des dix dernières années, Randgold Resources seule a investi et réinvesti plus de 1 milliard de dollars américains dans le pays. Dans la même période, les mines qu”elle a développées à Morila et à Loulo, dans des zones où il y avait peu d”activités économiques autres que l”agriculture, ont payé directement au gouvernement, quelques 500 millions de dollars américains en taxes, royalties et dividendes. Pris isolément, Randgold est le plus grand payeur de taxes et le plus gros employeur privé qui a fourni du travail à plus de 3.000 Maliens disposant de compétences et des carrières. Ceux-ci, en retour, sont censés générer des bénéfices économiques à plus de 60.000 locaux" a déclaré Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold Ressources.
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Amadou Konta, directeur de Loulo d”ajouter: "Aujourd”hui, nous nous employons 1181 travailleurs maliens. Les retombées de Somilo sur le bien-être des populations sont immenses. Nous avons dépensé plus de 240.000 dollars US dans des projets allant de la construction et l’équipement d”écoles aux programmes de lutte contre le paludisme. Au-delà de ces réalisations, ma société offre gratuitement des sacs d”engrais aux populations vivant autour de la mine pour l”épanouissement de l”agriculture".
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L’orateur de poursuivre: "213 milliards de F CFA est la contribution de Loulo dans le budget de l”Etat malien".
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Mahamadou Samaké, directeur général de Randgold de répondre à l”AMDH: "Dire que le Mali n”a que de la poussière des recettes d”exportation de l”or n”est qu”une perception qui est propre à l”AMDH. De notre côté, nous pensons que les forages, les centres de santé, les écoles, entre autres, contribuent à améliorer la vie des populations".
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30 kg d’or sur le marché chaque semaine
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En outre, M. Samaké de souligner que Randgold fait son possible pour que l”or du Mali profite aux populations. Il illustre cette thèse par la création du projet Kankou Moussa qui met à la disposition des bijoutiers maliens environ 30 kg d’or sur le marché chaque semaine.
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"Nous invitons ceux qui nous critiquent à se joindre à nous pour une meilleure gestion du secteur des mines" a-t-il déclaré.
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Suite à ces interventions, les journalistes ont pris la parole pour poser des questions. Celles-ci étaient relatives au licenciement des 300 travailleurs dans la mine de Morila, la pollution atmosphérique et environnementale que les activités provoquent.
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Les conférenciers ont battu en brèche les thèses selon lesquelles les 300 licenciés ont été injustement renvoyés sans qu”ils aient touché leurs droits.
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Quant à la pollution environnementale, ils ont déclaré, à haute voix, que les mesures sont prises pour protéger l”environnement. Selon eux, les auditeurs qui s”occupent de l”écologie sont très fréquents dans les mines.
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Par rapport à la question de la pollution atmosphérique, les docteurs en charge de la question de santé des travailleurs des mines, en particulier, et des populations, en général, ont soutenu qu”aucun problème de santé pour le moment n”est dû aux produits chimiques. Selon eux, certes, les produits chimiques sont utilisés dans les mines, mais de manière à ce que leur nocivité n’atteingne la population.
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Abdoul Karim KONE
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