Maraîchage à Dio-Gare : La SONATAM investit 20 millions FCFA pour les femmes rurales

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Dans le village de Magnambougou dans la commune de Dio-Gare (cercle de Kati), le Directeur général de la Société nationale de Tabac et Allumettes du Mali (Sonatam) a inauguré, ce jeudi 28 février, un périmètre maraîcher au profit des femmes. La cérémonie était placée sous le patronage de Moussa Alassane Diallo, ministre de l’Industrie et du Commerce.

Menthe, tomate, oignon, choux, betterave, poivron, pomme de terre… Toutes ces cultures sont pratiquées dans le périmètre maraîcher des femmes de Magnambougou Dio-Gare. « Tout ce qui est cultivé dans ce jardin est bio », a indiqué Daouda Kané, maire de Dio-Gare, et acteur-clé de la réalisation du projet. Ce dernier a mis à la disposition des femmes le périmètre pour le jardin maraîcher d’une superficie de 1,5 hectares.

Au nom des bénéficiaires, Fatoumata Kané, la représentante des femmes, a salué la réalisation du jardin. Grâce au revenu du maraîchage, les femmes apportent un soutien financier au foyer, avec parfois la prise en charge des frais de scolarisation de leurs enfants. « Nous sommes 127 femmes qui travaillent dans le périmètre », a informé la représentante des femmes.

Prenant la parole, le DG de la SONATAM, Youssouf Traoré a indiqué que l’inauguration du jardin maraîcher se situe dans le cadre des activités de 60 ans de la SONATAM. Il s’agit, selon le DG de faire un « effort avec un impact positif pour la population ». L’investissement dans le périmètre s’élève à 20,8 millions FCFA. Les réalisations sont entre autres : la clôture grillagée du périmètre, la réhabilitation de 2 puits à grand diamètre, et leur équipement de dispositif solaire ; l’installation d’un réseau de distribution d’eau avec six bassins secondaires.

A Magnambougou Dio-Gare, les femmes sont contentes des réalisations de la SONATAM, elles l’ont manifesté par des pas de danse au rythme de sonorités locales. Elles ont aussi offert à la délégation de la SONATAM, des sacs et des paniers de légumes.

Cependant, les femmes ont souligné un problème. Le dispositif puise l’eau, dans la journée, avec le soleil. Or, les femmes travaillent dans le jardin à l’aube avant 7h, ou tard dans la soirée après les travaux champêtres et les travaux ménagers. Elles ont plaidé pour des cuves de stockage qui permettent d’avoir de l’eau même après le coucher du soleil.

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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