Organisé par le bureau régional de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, cette rencontre a réuni à Bamako, les membres du comité de pilotage du projet de renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments ( SSA) et amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso.
Ce projet financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre sous le leadership du ministère de la Santé du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso vise à favoriser le développement de la restauration de la rue dans les grandes agglomérations. C’est-à-dire apporter une réponse aux besoins alimentaires, socioéconomiques et culturels des communautés constituées d’élèves, d’étudiants et les travailleurs du secteur public et privé évoluant loin de leurs domiciles. A cet effet, explique Maurice Koné, chargé de programme à FAO-Mali, le projet travaille à améliorer la qualité sanitaire des aliments proposés sur la voie publique des trois pays, à mettre à la disposition de ces pays des plans nationaux de réponse d’urgence de sécurité sanitaire des aliments et à élaborer et rendre fonctionnelle de plateformes électroniques de collecte et de gestion des informations pour la ( SSA) . Toute chose qui permettra, selon le chargé de programme de FAO, une meilleure gestion des risques au niveau des interfaces entre l’homme, les animaux, l’environnement et la chaine alimentaire.
Toujours pour le représentant du FAO, son objectif est d’assurer la sécurité alimentaire en prenant en compte le volet sécurité sanitaire des aliments pour que les populations aient un accès régulier des aliments de haute qualité nutritive et saine.
Financé à hauteur de 1,3 milliards FCFA pour une durée de quatre années (2022-2025), ce projet offre selon la partie malienne une opportunité de renforcer la coopération Sud-Sud. C’est pourquoi, Hamadoun Aly Dicko, Conseiller Technique au Ministère de la Santé et du Développement Social, a salué la rencontre de Dakar sur les risques alimentaires en février 2024 qui, selon lui, a réuni les universitaires, les chercheurs et les autorités compétentes pour souligner l’approche multisectorielle dans le renforcement des systèmes de surveillance sanitaire des aliments. La réunion de Bamako a permis d’installer officiellement le comité pilotage, de rappeler les principales lignes, de présenter les rapports d’évènements du projet et de valider le programme d’activités.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net