Cet appui financier de la Banque islamique de développement servira au renforcement des capacités de production d’eau potable sur la rive gauche du fleuve Niger
La Banque islamique de développement (BID), vient d’accorder à notre pays un appui financier de l’ordre de 27 milliards de FCFA destiné à la mise en œuvre de la 2è phase du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala, communément appelé « Projet de Kabala ». C’est l’information essentielle qui ressort de la récente visite du ministre de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keita, auprès de l’institution financière à Djeddah en Arabie Saoudite. Les documents de l’accord de financement ont été paraphés le dimanche dernier entre le ministre Keita et le vice-président chargé des opérations de la BID.
Par cet accord de financement, la BID traduit son engagement et sa volonté constants de contribuer à la réalisation de l’ambitieux projet d’eau potable de Kabala. L’on se souvient que lors de la table ronde tenue en octobre dernier sur le financement de la 2è phase dudit projet, les partenaires techniques et financiers avaient réaffirmé leur engagement auprès du Mali pour la réalisation du projet de Kabala. Les annonces de financement faites dans la foulée atteignaient environ 102 milliards de FCFA.
En apposant sa signature au bas du document, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keita a, au nom du gouvernement du Mali, exprimé toute sa reconnaissance aux autorités saoudiennes en général et celles de la Banque islamique de développement en particulier pour leur accompagnement constant aux côtés de notre pays. La BID, a-t-il rappelé, a toujours œuvré pour le mieux-être des populations maliennes, notamment en matière d’accès à l’eau potable. Cette dynamique se traduit par le financement d’un premier projet d’urgence d’atténuation du manque d’eau potable à travers la réalisation d’une station compacte de production d’eau potable.
La mise en œuvre de ce projet facilite l’accès à l’eau potable au profit de plus de 150.000 personnes à Bamako et environs. A cet effort hautement appréciable, faudrait-il ajouter la participation de la BID au financement de la première phase du projet de Kabala à travers deux accords (un prêt et un autre accord d’ISTISNA’A), signés le 06 janvier 2014. Le patron du Département de l’Energie et de l’Eau a rappelé l’acuité de la problématique de l’accès à l’eau potable dans notre pays. Avec un taux d’à peine 65%, l’accès à l’eau potable est au centre des préoccupations du gouvernement du Mali, a signifié Mamadou Frankaly Keita.
Les financements ainsi mis à disposition par la BID serviront à parachever la 1ère phase de Kabala et porteront sur le renforcement du réseau situé sur la rive gauche du fleuve Niger dont les populations souffrent de grave déficit de production d’eau potable.
Lassine DIARRA
CCOM SOMAPEP-SA