Les différentes couches socio-professionnelles des quartiers de la Commune V ont été conviées, ce samedi 12 octobre, à un Débat public sur le budget 2020. Le budget primitif a été d’abord présenté à la population puis, il s’en est suivi un débat public. L’exercice a eu lieu dans la Cour de la Mairie au Quartier- Mali.
-Maliweb.net- 5,195 milliards FCFA. C’est le budget 2020 soumis à la discussion du public. Cette somme proviendra des impôts et taxes, des produits des services du domaine et ventes diverses, des transferts reçus d’autres administrations, des produits de cessions des immobilisations. Plus de 4 milliards FCFA de ce budget sera englouti dans les charges du personnel. Le reste du budget est prévu pour les achats de biens et services, les subventions et autres charges courantes…
«Je salue Ouattara pour sa transparence dans la gestion des affaires communales», commence le représentant du chef de quartier du Quartier-Mali, avant d’interroger sur la part des partenaires dans le budget présenté. Il passe la parole à Alassane Samaké, un autre habitant.Ce dernier pose le problème de l’entretien des mini-égouts réalisés par la mairie. «Qui doit faire l’entretien, la mairie ou la population?», interroge-t-il, et de renouveler les doléances concernant le manque de marché dans le quartier. Le représentant du chef de quartier de Daoudabougou lui dénonce le rapprochement entre le débat intra-quartier et le débat communal.
A toutes les questions, Amadou Ouattara a répondu avec tact et méthodologie. Il s’est réjoui de la présence massive des populations tout en dénonçant des absences «remarquées», voulues ou non. «Les maires peuvent amener les stratégies de développement mais si les populations ne veulent pas ça ne marchera pas», explique Amadou Ouattara, en dénonçant des manipulations de la population qui ont fait perdre à la mairie près 10 millions de recettes. Autre problème, en commune V, le non-paiement de la TDRL par les populations. Seulement 10% de la somme prévue est, à ce jour, recouvrée, cela avec les mécanismes non-volontaires de paiement.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net