La mise en œuvre de tout programme ou projet de développement nécessite au préalable une étude prospective en vu de la prise en compte de l’évolution et des réalités socio-économiques et culturelles. Conscient de cet impératif, les autorités du Mali ont effectué en 1999 une étude nationale prospective intitulée « Mali 2025 ». Le document était au centre d’une réflexion à la faveur de la Journée nationale de la prospective tenue hier au Centre international de conférences de Bamako.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Oumar Tatam Ly, en présence des membres du gouvernement, de l’ancien chef du gouvernement du Mali, Mme Sidibé Mariam Kaïdama Cissé, du représentant du PNUD dans notre pays, Boubou Dramane Camara, et du ministre togolais chargé du Plan, Kako Nabukpo. Plusieurs autres personnalités dont les anciens ministres et commissaires chargés du Plan et des experts du domaine venus du Mali et d’ailleurs, des présidents d’institutions de la République ont pris part à la rencontre.
La prospective est une discipline dont l’apport a été reconnu dans l’essor industriel et économique des pays développés. Elle permet une prise en compte du long terme pour la gestion efficace du développement. Grâce à elle, il est possible de coordonner la vision et les actions afin d’atteindre les changements escomptés.
L’étude nationale prospective Mali 2025 a été réalisée en 1999. Elle s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des forces autour d’objectifs communs et constitue un élément important du processus de réflexion autour de la planification. L’étude avait débuté en 1996 avec la tenue à Ségou du séminaire national sur le renouveau de la planification au Mali. Le document proposé à l’issue des réflexions a été adopté par le gouvernement et recommande, entre autres, de définir les grands objectifs de développement du pays au terme d’une démarche participative. Il s’inscrit dans une perspective à long terme de la société malienne, a indiqué le ministre Cheickna Seydi Ahamadi Diawara, qui a salué la création d’un ministère dédié à la prospective.
UN TÉMOIGNAGE DE FOI EN L’AVENIR. A travers la présente rencontre, le ministre du Plan et de la Prospective entend renforcer la fonction prospective et de planification stratégique de l’Etat. Le département veut améliorer aussi son rôle d’éclaireur et de garant de la mise en œuvre cohérente des décisions à court, moyen et long terme des programmes et de la vision nationale. Le ministre Cheickna Seydi Ahamadi Diawara a expliqué que la Journée nationale sur la prospective au Mali répond à la nécessité de promouvoir et de vulgariser la démarche et la culture d’analyse prospective. Il s’agit de mieux informer et sensibiliser le public cible sur l’utilité de la prospective dans le processus de gestion du développement de notre pays.
Qu’est ce que la prospective ? Quels en sont les principes et les caractéristiques ? A quoi sert la prospective en général et dans la gestion du développement d’un pays en particulier ? En quoi une utilisation judicieuse de l’étude prospective Mali 2025 aurait pu nous éviter la crise actuelle ou au moins l’atténuer considérablement ? Comment peut-on se servir efficacement de la prospective dans la gestion du développement ? Quelle organisation du processus de gestion du développement faut-il mettre en place ? De quelles capacités faut-il disposer ? Ce sont là, entre autres, les questions qui vont trouver réponse au cours de la journée. Une feuille de route relative à la révision de l’étude nationale prospective Mali 2025 a aussi été élaborée.
Dans le contexte actuel et la lumière de la crise multiforme que notre pays a traversée en 2012, l’organisation de cette journée est un témoignage de foi en l’avenir, a indiqué Alioune Sall, expert en prospective, invité de la rencontre. Il a indiqué que l’initiative va aider notre pays à mener une gestion des aspects urgents de sortie crise.
« C’est un schéma long et difficile. Nous évoluons dans un environnement complexe et pour tirer partie, il faut savoir anticiper et identifier les tendances. Les autorités maliennes veulent aller au-delà des tentatives qui ont été menées depuis quelques années pour construire un avenir meilleur », a commenté Alioune Sall.
Le représentant du PNUD, Boubou Dramane Camara, a exprimé l’intérêt que son organisation accorde aux études prospectives nationale et souhaite qu’elles soient étendues au niveau sous-régional en vue de permettre un développement harmonieux dans nos pays.
Le Premier ministre Oumar Tatam Ly a salué la tenue de cette rencontre qui s’inscrit dans la vision du gouvernement de bâtir un Etat fort en prenant en compte tous les domaines de développement.
Au cours de la rencontre, un film réalisé par la présidence de la République à partir de l’étude prospective nationale Mali 2025 a été présenté au public.
Be COULIBALY
Certains pays ont formule des plans prospectifs a long terme,tel le Kenya;Ils commencent a comprendre leur futur:Le Plan directeur du Port de Lemu,pole de developpement industriel relie a l’Ethiopie,au Sud/Soudan et a Djibouti par des axes ferroviaires,lignes d’interconnexion electrique de haute tension.Il faut au depart un leadership visionnaire.Une vision realiste,non pas chimerique,mais batie sur les connaissances geopolitiques et sur les potentialites technologiques possibles du pays et de la Communaute economique regionale a laquelle il appartient.Dans le cadre des interactions entre,le facteur politique,economique et social,c’est le facteur economique(Technologique,industriel)qui entraine les transformations
societales.Une projection volontariste du secteur Energie,de la Formation etde l’industrie ainsique la planification a long terme des modes de transport,creeront une agriculture,un secteur industriel et de service prosperes.Une structure societale coherente dans la prosperite
LA RESOLUTION DE LA CRISE MALIENNE ET LE DEVELOPPEMENT DE CE PAYS PASSENT PAR CELLE DE L’ECOLE MALIENNE QUI EST A LA BASE DE TOUS LES PROBLEMES DU MALI.
SI LE PREMIER MINISTRE VEUT UNE VISIBILITE DANS SON TRAVAIL IL FAUT QUE LUI MEME PRENDS LES RENNES DE L’EDUCATION EN SORTE QUE CES MINISTERES SOIENT RATTACHES A LA PRIMATURE SOUS FORME DE MINISTERE DELEGUES ETY CONFIE A DES PERSONNES COMPETENTES INTEGRES ET APOLITIQUES.
LA DISSOLUTION PURE ET SIMPLE DE L’AEEM.
C’EST PAR L’EDUCATION ET LA FORMATION QUE L’ON PEUT FAIRE AVANCER CE PAYS.
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