Conscient que le désenclavement de nos villes passe par le développement des routes, la construction des écoles, l’équipement des hôpitaux, l’assainissement des quartiers, entres autres, investi après les élections communales de 2009, le maire centrale de la Commune urbaine de Kati, Hamala Haïdara, n’a pas oublié ses promesses de campagne. Avec un nouveau système et une nouvelle politique de gestion M. Haïdara n’a pas hésité de suivre les conseils de son département hiérarchique qui est la préfecture de Kati dirigée depuis 2006 par Ibrahim Mamadou Sylla. En termes de réalisation, les actes posés par M. Sylla ont servi de bon exemple. Ainsi, de 2006 à nos jours, que réalisations ont été faites pour l’amélioration des conditions de vie de la population de cette commune qui sera un jour l’une des communes la plus envieuse du Mali. Cela grâce aux actes posés par les autorités politiques de ladite localité.
Avec le seul souci de soulager la souffrance de la population, l’équipe municipale de la commune urbaine de Kati investie en 2009, a commencé par la construction des trois maries secondaires de Kati (Sanafara, Koko et Malibougou). L’équipe de Hamala Hadaïra a décidé de construire une école publique de trois classes à Kati mission avant de participer à l’arrivée de la protection civile dans ladite commune (une équipe de 41 personnes). En outre, l’équipe du maire Hadaïra a procédé au baptême des rues. A cet égard, les rues et les lieux publics ont été baptisés aux noms des personnalités de la ville qui ont participé à l’indépendance de notre pays.
Des coopérations juteuses
Egalement, les conditions de vie des différents centres de santé ont été améliorées par des équipements adéquats. Cela grâce au jumelage avec la ville de Puteaux en France, Airfoot en Allemagne ainsi que Saint Sébastien Suroit en France. Avec l’alliance allemande, la mairie a bénéficié de deux ‘’bennes à ordures’’ d’une valeur de 80 000 000 FCFA chacune. Egalement, des plaques solaires ont été livrées par l’Allemagne. Des plaques solaires qui servent à l’alimentation de la mairie de certains quartiers de Kati. De plus, avec le soutien de l’Allemagne, la mairie est en train de construire deux maisons de la femme à Sanada et Kati-coura, pour l’amélioration des activités génératrices de la femme (teinture, couture, coiffure, etc.). Aussi, un jardin d’enfant est en construction. Selon les explications du maire Haïdara, ce jardin sera fin prêt d’ici un mois. Aussi, il a tenu à préciser que « le jardin Adam bah Konaré de Koko sera rénové dans un plus bref délai ».
Sur tout autre plan, dans un mois une mission danoise venue de Dan-marque va compléter d’adduction d’eau dans les quatorze quartiers de Kati (Sanafara, Koko, Noumorilà, Samakébougou, Kati-coura, Malibougou 1, 2 et 3, Mission 1, 2 et 3, Hèrèmakono, Farada, Kantiguilà, Sirakoroniaré, Banabani, N’Douala, etc.). Selon le maire, grâce aux nombreuses alliances, les locaux de la mairie ont été aménagés et équipés par des fauteuils, des téléviseurs, les ordinateurs (un cybercafé dans la cour de mairie), des téléphones.
Par ailleurs ; le grand marché de Kati qui avait fait plus de 60 ans sans être rénové, a été rénové par l’équipe dynamique de Hamala Haïdara. L’abattoir qui était à Malibougou a été déménagé à Mamayira. Cette réhabilitation a coûté une bagatelle de 70 000 000 FCFA. En ce qui concerne les marchés secondaires (Samakébougou, Koko, Sanafara et Farada), la mairie y a construit des hangars en tôle.
Quant au volet assainissement, la mairie a signé un accord avec une entreprise qui est payée par trimestre pour la propriété des rues. Avec cette entreprise, les rues sont balayées tous les jours et les ordures sont emportées par les ‘’bennes à ordures’’. De nos jours, 7 étangs ont été creusés pour élever les poissons à Kati. « Dans quelques mois, Kati n’achètera plus de poissons à Bamako », annonce le maire Haidara avec un grand souri aux lèvres avant d’ajouter qu’ « il y a des nouvelles banques qui vont s’installer, sans oublier les stations d’essence. Bref, nous envisageons, tout ce qu’il faut pour développer une ville. Pour cela, j’invite les populations à payer les taxes et la TDRL ».
Bintou Danioko