Fonds pour le Développement Durable (FDD) : Seize nouveaux projets pour aider certaines régions du Mali

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Le ministre de l’Economie et des Finances a procédé à la signature des conventions de financement des projets du Fonds pour le Développement durable (FDD) avec les présidents des Conseils régionaux de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, des présidents des autorités intérimaires de Tombouctou, Gao et Kidal et des présidents des collèges transitoires de Taoudénit et de Ménaka. C’était le jeudi 21 octobre 2021, dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des Finances. Les projets sont au nombre de seize avec un coût total estimé à 38,450 milliards de FCFA.

Conformément aux dispositions du Titre IV et Chapitre XII de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, le Gouvernement du Mali et ses partenaires techniques et financiers viennent de financer seize (16) projets au profit de certaines régions du pays. D’un coût total estimé à 38,450 milliards de FCFA, ce financement s’inscrit dans le cadre du Fonds pour le Développement durable (FDD) suivant la loi n°2018-008 du 12 février 2018, laquelle porte sur le financement des projets et des programmes pour le développement équilibré de l’ensemble des régions du Mali. Les régions bénéficiaires sont Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka avec neuf projets évalués à 12,069 milliards de Fcfa. Ensuite, les régions de Mopti avec trois projets évalués à 13,610 milliards de FCFA. Et enfin, les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou avec quatre projets évalués à 12,771 milliards de FCFA.

Selon Alfousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances, cette cérémonie marque une étape importante dans la mise en œuvre du volet « Développement économique, social et culturel » de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé en 2015 à Bamako. « Cette cérémonie traduit la ferme volonté du gouvernement de la République du Mali, d’avancer sur le sentier de la paix, de la réconciliation et du renforcement de la cohésion sociale », a-t-il ajouté. Il a invité également tous les acteurs à assurer le suivi régulier de la mise en œuvre de ces projets financés, dans le respect des délais impartis et à œuvrer pour la satisfaction des besoins essentiels des populations. Au nom du président de la transition, du Premier ministre et de l’ensemble des membres du gouvernement, le ministre Sanou a adressé ses vifs remerciements aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans le financement de ces projets.

Lamri Chabane, représentant de l’ambassadeur d’Algérie au Mali a félicité l’initiative avant d’ajouter que cette avancée dans la mise en œuvre de l’Accord  vient compléter d’autres déjà enregistrées sur le volet du développement, notamment la tenue de la conférence internationale sur le développement du Mali, l’adoption de la stratégie spécifique de développement des régions du nord du Mali, etc. L’Algérie, a-t-il fait savoir, entend concrétiser dans les meilleurs délais possibles des projets annoncés en faveur des régions du nord notamment la réhabilitation d’une école, la réalisation d’une polyclinique et d’un forage.

Siaka Dembélé, porte-parole des présidents des conseils régionaux ainsi que des autorités intérimaires et des collèges transitoires, a salué le gouvernement et ses partenaires. Il exhorte le gouvernement à garder ce mécanisme pour le financement de la décentralisation. « Les conseils régionaux et les collectivités territoriales du Mali vous disent merci et tiennent à mettre à votre disposition comme information que nous souhaitons que ce mécanisme soit jalousement gardé pour le financement de la décentralisation. Et c’est à travers la décentralisation que nous y arriverons, c’est-à-dire à un développement équilibré, harmonieux, durable et un développement souhaité avec la participation de toute la population », a-t-il insisté.  Il a invité les partenaires à accepter de faire leur part pour l’aboutissement de ce mécanisme tant attendu. « Nous ne sommes plus à la phase observatoire. Nous devons aller à la phase opérationnelle. Donc, on arrête de douter ou de s’asseoir pour observer. Il faut qu’on y aille. Ensemble, nous y parviendrons », a-t-il déclaré.

Boubacar Idriss Diarra, stagiaire

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