Etats généraux de la décentralisation au Mali : Les insuffisances du développement local à la loupe

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Sous la présidence du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, les travaux sur les états généraux de la décentralisation (prévus du 21 au 23), ont débuté aujourd’hui au Centre international des conférences de Bamako en présence des partenaires techniques et financiers, du gouvernement, des institutions de la République et des élus nationaux.

 

Le président Ibrahim Boubacar Keïta et Malick A Maiga, ministre délégué de la décentralisation
Le président Ibrahim Boubacar Keïta et Malick A Maiga, ministre délégué de la décentralisation

La rencontre qui doit également plancher sur certaines questions sécuritaires du pays, notamment les difficultés entre l’Etat et les touaregs, doit poser, trois jours durant,  un  débat sans complaisance sur les limites de la décentralisation au Mali, après deux décennies  de pratique.

 

«Ce n’est pas par accident que la décentralisation a été conçue comme un projet politique partagé par toute la nation face à la crise profonde au début des années 1990», a déclaré le chef de file des partenaires techniques et financiers, M. Günter Overfeld, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Mali. A l’époque, a jouté le diplomate, la décentralisation a visé plusieurs objectifs. Il s’agit, selon  Overfeld, de garder l’unité du pays, responsabiliser la population et les institutions élues à s’investir dans la gestion des affaires publiques au niveau locale. Il s’agit, en outre, a-t-il précisé, de mettre en marche une dynamique de développement…

 

« Le Mali a très tôt perçu la décentralisation comme le système le plus adéquat d’organisation administrative. La décentralisation constitue à coup sûr une option stratégique de gouvernance pour notre pays. Elle s’articule autours de deux grands principes : l’enracinement de la démocratie participative et l’implication des acteurs locaux à travers une approche de développement durable », a déclaré Oumarou Ibrahim Haïdara, le président du Haut conseil des collectivités.

 

Mise en œuvre à partir de 1999, la décentralisation répond au souci de distribuer le pouvoir et de rapprocher davantage l’administration des citoyens. Elle s’est traduite par une multiplication des équipements collectifs locaux. La décentralisation a permis l’émergence d’un nouveau type d’acteurs dans la détermination et la conduite des politiques : l’élu local. Aujourd’hui, les collectivités territoriales du Mali sont animées par 10 752 élus. Aussi, les collectivités territoriales sont devenues des acteurs majeurs de la vie économique, sociale et culturelle. De 2001 à 2003, l’effort d’investissement de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT) en direction des collectivités territoriales, est estimé à plus de vingt cinq milliards (25.000.000.000 F CFA.

 

Papa Sow pour Maliweb.net

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1 commentaire

  1. Bonjour,
    Devant être, comme l’a souhaité le Président Malien, inclusifs, les états généraux de la décentralisation, ont, malgré tout, mis de côté certains Maliens, comme certains habitants de Gao mais aussi de la diaspora.

    Moi-même, après la lettre ouverte, portant sur ces assises et la réconciliation, adressée, en ligne, au Président, au Premier Ministre, au ministre de la réconciliation nationale, aux Maliens et aux partenaires, j’ai envoyé aux trois premiers des demandes pour participer à ces états généraux ainsi qu’aux futures assises nationales, mais, je n’ai pas été contacté.

    Dommage.

    Pour la réconciliation future, c’est, dès le départ, qu’il faut intégrer tous les Maliens dans les discussions et dialogues sur ces sujets d’intérêt général tels que la décentralisation et la réconciliation.

    Ces sujets les concernent TOUS.

    Souhaitons bon succès à ces états généraux de la décentralisation.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE
    Webanassane@yahoo.com

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