Entrevue entre le ministre Tiemoko Sangare et l’UACDDDD : Le grand bluff !

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Malgré la bonne foi et les promesses du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Tiémoko Sangaré représentant le Premier ministre, les marcheurs de l’UACDDDD du 13 mars dernier sont loin de sortir de l’auberge. Ils doivent encore prendre leur mal en patience d’autant que de personnes malintentionnées ont toujours fait fi des solutions envisagées au grand dam de la loi.

Tiémoko Sangaré

Après une marche violemment  réprimée l’année dernière  par la police nationale, qui a vu une humiliation totale envers ses membres, notamment les mamies qui étaient dans le groupe, molestées dans leur droit avec de très fortes doses de gaz lacrymogènes, et après l’échec de plusieurs tentatives de négociations avec le gouvernement du Mali, l’Union des associations et des Coordinations d’associations pour le développement et le défense des droits des démunies (UACDDDD) est revenue à la charge avec la marche du mardi 13 mars dernier à l’issue de laquelle les membres de l’union ont pu rencontrer le ministre Tiémoko Sangaré en lieu et place du Premier ministre. Une rencontre de plus, selon certains militants de l’UACDDDD qui regrettent l’absence de mesures concrètes de la part du gouvernement pour réellement faire face à leurs préoccupations.
« C’est la énième fois qu’on nous tient ces mêmes propos sans succès », s’indignait un militant désespéré.
Pour mémoire, l’ensemble des victimes des imbroglios fonciers du pays ont pris part à cette marche de l’UACDDDD. Une marche décidée, expliquent les partisans, à la suite de l’échec  des cinq ministères impliqués pour la recherche de solutions. Il s’agit, notamment du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, du ministère de la Justice, de celui de l’Environnement et de l’Assainissement, de la Sécurité intérieure et de la Protection civile et de celui du Logement, des affaires foncières et de l’Urbanisme.
Somme toute, le président de l’UACDDDD, Soungalo Koné, son secrétaire général et son adjoint, respectivement Famory Kamissoko et Massa Koné ont dénoncé une négligence notoire du gouvernement dans la gestion des problèmes liés au foncier. Des dossiers pendants depuis le 29 septembre 2011, date du dépôt des rapports de la commission ad hoc.
Oumar Camara

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