«Promouvoir les opportunités dans le secteur des énergies renouvelables». C’était le thème de la 3e édition de la Semaine malienne des énergies renouvelables (SEMR3) qui s’est tenue du 29 février au 2 mars 2024 au Centre international de conférence de Bamako (CICB). Cet événement vise la mise en œuvre d’une combinaison de mesures flexibles de l’offre et de la demande. La rencontre de trois jours a permis, entre autres, de présenter un Plan d’investissement au public malien et aux bailleurs, les opportunités qui s’y trouvent et ses potentiels de changement transformationnel. Elle a également permis d’exposer les prévisions des énergies renouvelables dans l’électrification rurale au Mali.
«Notre pays dispose d’un énorme potentiel de production d’énergies renouvelables. Cependant, seulement 5 % de ce potentiel est exploité pour la production. Le gouvernement se fixe pour ambition de parvenir à mobiliser 38 % de cette forme d’énergie d’ici 2030 pour contribuer au développement du pays», a déclaré le ministre Abdoul Kassim Ibrahim Fomba (ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la construction citoyenne) qui représentait le Premier ministre à la cérémonie d’ouverture. Cela devient urgent quand on sait que le taux national d’électrification est ainsi passé de 14 % en 2004 à près de 55 % en 2022, dont 26 % en milieu rural. «En collaboration avec nos partenaires, le Mali pourra augmenter considérablement sa production d’électricité à travers le lancement très prochain de plusieurs grands projets d’infrastructures», a promis le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mme Bintou Camara.
Durant les trois jours, une cinquantaine de stands d’exposition (de kits d’énergies renouvelables et d’autres technologies) avaient été installés au CICB.