La compagnie publique indienne NTPC a obtenu un contrat de consultation pour accompagner le Mali dans la mise en place d’un parc solaire de 500 MW. Selon les termes de l’accord, l’entreprise aidera à la sélection des développeurs de centrales et à la négociation des contrats de rachat d’électricité.
Au Mali, l’énergéticien indien NTPC aidera à la mise en place d’un parc solaire de 500 MW. Sur cette puissance, 450 MW seront affectés au réseau électrique national, rapporte l’agence Ecofin.
Le plus grand producteur d’énergie indien a en effet obtenu un contrat de consultation sur le projet de centrale solaire développé par le Mali. Il s’agit du deuxième pays africain dans lequel il intervient à ce titre, après le Togo, précise notre confrère.
En tant que consultant sur le projet, la compagnie indienne procédera aux opérations de sélection des développeurs des centrales sur une base compétitive et facilitera la signature de contrats de rachat d’électricité entre ces entités et les autorités maliennes. Elle a également la possibilité de construire une partie de ces centrales, selon PV Magazine.
Rappelons que la signature de ce contrat a été faite dans le cadre des activités de l’Alliance internationale du solaire (ISA) dont l’Inde assure la présidence. La NTPC s’est donnée pour objectif de faciliter la mise en place de 10 GW de centrales solaires dans les pays membres de l’alliance en deux ans.
100 MW à Diéma
Le Togo a été le premier pays à lui confier un contrat de consultation pour la mise en place de 285 MW de centrales solaires.
Ces 500 MW s’il était acquis vont s’ajouter au 100 MW que le producteur indépendant d’énergie Pal4 Energie Solaire va implanter à Diema.
En février 2020, souligne Ecofin, la société a un contrat pour la construction d’une centrale solaire de 100 MW au Mali. L’Émirati entend implanter cette infrastructure dans la commune locale de Diéma, à l’ouest du pays.
Elle l’exploitera pendant une durée de 25 ans et prévoit de céder sa production au réseau électrique national.
Le projet inclut également l’implantation de lignes moyenne et haute tension afin de relier la ville de Diéma à la capitale Bamako. Ces lignes, affirme l’agence, permettront le raccordement au réseau électrique de plusieurs régions comme celles de Nara, Nioro et Banamba. « L’ensemble des travaux qui devraient démarrer bientôt, dureront entre 12 et 14 mois », rapporte Afrik 21.
Le Mali qui a actuellement un taux d’électrification de moins de 43,1 % selon la Banque mondiale entend faire passer ce taux à 87 % d’ici 2030. Pour cela, il compte s’appuyer entre autres sur le solaire.
Bintou Diarra