Le ministre national, de l’emploi et de la formation professionnelle du Mali et les agences onusiennes (FAO, OIM et UNESCO) ont procédé au lancement d’un projet de dénommé : “Soutien à l’auto-emploi de la jeunesse rurale, vecteur de paix et de cohésion sociale au Mali”. Financé par le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix (PBF), ce projet s’étend sur 24 mois et sera exécuté dans les cercles de Kita et de Yanfolila.
Pour un montant de 2 500 000 USD, ce projet entend contribuer au renforcement des capacités de 2250 jeunes adultes (filles et garçons), des femmes ainsi que des migrants de retour. Le lancement officiel a eu lieu, le jeudi 17 mars au centre international de conférence de Bamako. La cérémonie de lancement du projet : “Soutien à l’auto-emploi de la jeunesse rurale, vecteur de paix et de cohésion sociale au Mali” des agences onusiennes a été présidée par le ministre national, de l’emploi et de la formation professionnelle du Mali , Bakary Doumbia . Il était accompagné par le représentant du FAO au Mali, Mansour N’Diaye, le président de la fédération nationale des jeunes ruraux, Mamadou Sissoko ainsi que des représentants des associations agricoles.
Depuis quelques années, le Mali vit une période difficile de son histoire. Les analyses sécuritaires du système des Nations-Unies signalent un accroissement de la violence dans les régions de Kayes et de Sikasso. Et pour M . Mamadou Sissoko, ce projet peut être une grande contribution car il est un facteur de paix et de cohésion sociale. Aussi il invite les bénéficiaires (les jeunes) à en tirer un grand profit. Ses propos sont renchéris par ceux du représentant de la FAO au Mali, Mansour N’Diaye qui est revenu en détail sur les tenants dudit projet. Qui est un projet d’appui sur une approche communautaire capitalisant sur des acquis de projets précédents dans la zone d’intervention et sur une analyse locale et participative. Des zones (régions de Sikasso et Kayes) où les analyses sécuritaires du système des Nations-Unies signalent un accroissement de la violence .Et en riposte à ces violences, le représentant de la FAO à l’image de Mamadou Sissoko estime que de pareil projet peut être un moyen de maintenir les jeunes sur la bonne voie. « Si des actions de prévention ne sont pas menées, ces dynamiques mèneront progressivement à la radicalisation des jeunes et leur participation dans des activités relatives à l’extrémisme violent. », dira-t-il.
Le ministre national de l’emploi, M. Bakary Doumbia, a salué la grande portée du projet, une arme préventive des conflits. Soulignant l’importance accordée au présent projet, le ministre Doumbia notera qu’il est le couronnement d’intenses activités , de démarches, négociation, d’identification et d’orientation menées par les agences onusiennes en partenariat avec le gouvernement. Pour lui, le futur des espaces ruraux est lié à celui des jeunes. Et d’ajouter que le gouvernement de la Transition travaille de sorte que les jeunes puissent bénéficier de meilleures conditions pour sa mise en œuvre efficace. Le présent partenariat public-privé est surtout une contribution au renforcement de capacités et d’insertion professionnelle des jeunes filles et garçons des zones rurales dans des chaînes de valeur agroalimentaires porteuses. Aussi remerciant le consortium FAO, OIM et UNESCO pour leurs efforts, qui se veut une parfaite collaboration avec les services techniques de l’État, la société civile et les légitimités traditionnelles pour des résultats fixés
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net.