Le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr. Choguel Kokalla Maïga, a reçu dans la matinée de ce samedi 6 juillet 2024, les chefs de délégation du Maroc, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée au Salon de l’ingénierie, de la transformation et de l’apprentissage (Sita). La délégation était conduite par le ministre guinéen de l’Enseignement technique, professionnel et de l’Emploi, Mme Aminata Kaba.
L’objet de la visite, selon le ministre malien de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, était de rendre une visite de courtoisie au Chef du Gouvernement, de le remercier pour son soutien et d’échanger avec lui dans le sillage du salon. Selon le ministre guinéen, Aminata Kaba, qui a salué son homologue malien pour l’hospitalité et l’accueil chaleureux, “les échanges d’expériences ont été très utiles pendant le Sita”.
La secrétaire générale du ministère marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Mme Waffae Asri, a abondé dans le même sens. Elle a remercié les autorités maliennes “pour avoir choisi le Maroc comme invité d’honneur” avant de déclarer que les participants marocains sont “reconnaissants d’avoir partagé la modeste expérience du Maroc. Cela permettra au secteur marocain de se perfectionner”. A son tour, le directeur de cabinet du ministre burkinabè des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Hyppolite Lougné Bassolé, a dit “réitérer tous les sincères remerciements” de son chef de département au gouvernement malien pour avoir invité le Burkina Faso à participer à ce “cadre de partage d’expériences, de bonnes pratiques et d’échanges sur la formation professionnelle qui serviront de base” pour le secteur dans son pays.
Dans le même sens, le conseiller technique du ministère ivoirien de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Amara Kamaté, a remercié le Mali pour l’initiative. Il a également rappelé que la création du Cadre de concertation des ministres de l’Emploi et de la Formation professionnelle de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a certes été initiée par la Côte d’Ivoire en 2009, mais que Bamako a tellement mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle qu’elle assure aujourd’hui la vice-présidence permanente dudit cadre et en abrite le siège.
Dans le même ordre d’idées, le Premier ministre a tenu à souligner l’importance que le Mali accorde à la formation professionnelle : “Mon intime conviction, c’est que la base de l’économie, la base du développement social, c’est la formation professionnelle. Il faut une volonté politique ferme pour la promouvoir. Vous êtes en train d’écrire une page de l’histoire. Tous les changements ne serviront à rien si cela ne part pas de la base”. Se disant émerveillé par ce qu’il a pu observer dans les stands du Sita, Dr. Choguel Kokalla Maïga a mis l’accent sur la nécessité d’auditer les nombreuses structures existantes pour en évaluer la gestion, les apports de l’Etat et ceux des privés. Il a invité le ministre Aminata Traoré à élaborer une stratégie nationale qui puisse mettre au plan des priorités la formation professionnelle. Le Sita était placé sous le thème “Le rôle de la formation aux métiers dans les politiques de développement économique, gage de stabilisation sociale et sécuritaire”.