Développement rural : PAPAM à l’heure du bilan

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C’est l’heure du bilan. Démarré en 2010, le Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) arrive à échéance en juillet 2018. Selon les responsables du projet, les résultats engrangés sont encourageants. C’était au cours d’un point de presse animé, le vendredi 19 janvier dans la salle de conférences de la DFM de l’Agriculture, par le coordinateur du projet, Moussa Camara en présence du représentant du ministre de l’Agriculture, Mamadou Nadjo et le chargé du portefeuille FIDA, Philippe Rémi.

Conçu pour une durée de 6 ans, le projet PAPAM a été mis en œuvre dans cinq régions administratives du Mali à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et le district de Bamako. C’est une initiative du gouvernement de la République du Mali, financée par les PTF, notamment, la Banque mondiale le FIDA, l’Union européenne d’un montant total de 168, 100 millions de dollars.   Quelles sont, à ce jour, les réalisations du projet dans son aire d’intervention ? Cette question était au centre d’une rencontre entre journalistes et responsables du projet.

Il ressort que plus de 1500 hectares de bas-fonds mis en valeur, 220 hectares aménagés et exploités en zone office du Niger, environ 110 hectares préparés pour le maraîchage. Ce sont entre autres réalisations du projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali.

En petite irrigation, le PAPAM a mis en valeur plus de 1580 hectares au bénéfice de 2628 personnes. Le projet a également aménagé et équipé 144 hectares de petit périmètre maraîcher pour 6375 bénéficiaires.

Concernant le taux de décaissement global du projet, il est de 73% en 2017 contre 47,51% en 2016.

Selon Philippe Remi, le projet doit s’achever en juillet 2018. Donc, on est donc à l’étape de bilan. « On vient de faire une supervision sur le terrain. Nous avons été tous impressionnés sur le terrain par le retour des gens qui s’approprient les aménagements, qui sont acteurs, actifs dans le développement et qui sont très demandeurs. Ils sont aussi satisfaits  de ce qu’ils on pu recevoir. Donc on est dans une dynamique positive…  Ce qui est intéressant, c’est que le PAPAM a développé une composante d’adaptation aux changements climatiques », a-t-il indiqué.

De son côté, le coordinateur du projet a noté les signes de durabilité constatés sur le terrain. « Après notre passage, nous nous sommes d’abord assurés que les populations se sont appropriées des acquis. Le second signe de durabilité, c’est l’intervention des services de l’Etat malien. Car le projet est là pour une durée déterminée, mais l’Etat malien est là de façon pérenne »,  a-t-il souligné.

Le GRAND

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