C’est le samedi dernier 14 juillet que l’association « Bolodi Gnogoma ton » (donnons-nous la main) a organisé une journée d’échange et d’évaluation avec les populations. A quelques encablures de son 1er anniversaire l’association entendait livrer son bilan à mi-parcours et donner ses priorités pour l’avenir. A cette occasion son président Yaya Ouattara et son équipe ne sont pas allés avec le dos de la cuillère. C’est donc la salle de l’ex maison du peuple qui a abrité les travaux avec un parterre de personnalités invitées.
Le principal orateur du jour le président Yaya Ouattara pendant plus de 3 heures a entretenu l’assistance des grands maux qui entravent le développement de Sikasso et des propositions de solutions. En tout cas pour le président de « Bolodi gnogoma ton » de Sikasso plus jamais désormais rien ne sera comme avant.
Pour le président Ouattara, des hommes et des femmes de Sikasso devant l’ampleur des abus, les négligences, la corruption, le mensonge, les détournements, la mauvaise gestion…, ont décidé de prendre leur destin en main en s’organisant. Ainsi pour lui, leur association n’est contre aucun individu mais plutôt contre des pratiques qui font souffrir les populations. C’est pourquoi, l’association n’a pas hésité un instant pour le cas de l’hôpital régional construit à coût de milliards de s’investir à fond pour que cette structure hospitalière de référence soit équipée et fonctionnelle. Elle s’est aussi battue pour le retour du personnel sanitaire Chinois désormais déployé à Bamako à l’hôpital du Mali. La question des évacuations est une autre préoccupation de l’association à travers le problème de l’ambulance dont les frais sont confus et imprécis.
En effet, pour le président Ouattara personne ne sait combien coûte une évacuation sur Bamako avec l’ambulance. C’est donc pour trouver une solution à ces questions que l’association avait déjà organisée en 2011 une grande marche de protestation. Cette marche à l’époque avait ébranlé les autorités qui pensaient que l’association les combattait et les en voulait.
Pour le président Ouattara l’heure est venue pour Sikasso de prendre en main son destin et celui des populations qui ont assez souffert des abus ; cela en complicité avec l’ensemble des forces vives de la cité.
De nombreuses autres questions ont été abordées telles que : l’incompétence de l’équipe de la mairie et surtout le refus de dialogue du maire qui refuse de recevoir des interlocuteurs. Ainsi, la commune est comme abandonnée, avec d’énormes problèmes d’assainissement, d’éclairage public, de circulation…
Pour le président Ouattara il n’y a rien à faire il faut du changement, c’est pourquoi dès la fin du mois de Ramadan l’association va s’atteler à faire partir de Sikasso Dr Dolo et Dr Cissé, le directeur et son adjoint qui sont les vrais problèmes de l’hôpital de Sikasso. Pour la question du maire « Bolodi gnogoma ton » donne rendez-vous aux populations pour les prochaines élections. A ce propos, l’association propose désormais aux responsables politiques candidats à la mairie, à l’assemblée nationale, à la présidence de la République de signer préalablement un document désormais déposé dans le « grand vestibule ». Dans ce document sont consignées quelques priorités de la ville à savoir : construire une zone industrielle, construire en double voie le goudron qui traverse la ville de Sikasso, construire un chemin de fer entre Sikasso et la Côte d’Ivoire et de nombreuses routes pour la fluidité de la circulation…
En outre, l’aménagement d’un certain nombre de plaine est une autre priorité comme celles de Loulouni et de Kléla, tout comme le ravitaillement en intrants agricoles….
Le président Ouattara a terminé son propos en s’adressant solennellement à la jeunesse de Sikasso pour qu’elle prenne en main son destin avec l’accompagnement des vieilles personnes pour le salut de la cité. Il est aussi convaincu de la justesse de leur combat et leur détermination à continuer pour le bien être des populations qui ont trop souffert.
Youba KONATE
C’est une bonne initiative prise par les aînés. Je suis très fiers des travaux entrepris par l’association pour la mise en route des projets de développement de ma région d’origine. Je suggère qu’il est difficle de faire le développement avec les mouvements associatifs. Car ils sont mus par des objectifs différents de ceux du commun. Si l’association a une adresse, je demanderai à ce qu’elle la met à la disposition des ressortissants de la règion pour les contributions. Moi en tant que “Planificateur du développement”, je peux beaucoup apporter au développement de Sikasso.
Comments are closed.