Quelle stratégie de développement axée sur le système de défense nationale ? La question était au centre d’une conférence-débat la semaine dernière à la Maison de la presse de Bamako.
Organisée par le réseau citoyenneté et Co-entreprenariat «Joko Ni Maya», cette 2ème conférence mensuelle du réseau rentrait dans le cadre du programme de communication stratégique de «Joko Ni Maya». Elle avait pour thème : «La stratégie de stimulation du développement économique et social et la stratégie de sécurité (4s) axées sur le système de défense nationale. A travers cette conférence animée par Dr Abdoulaye Niang, le réseau cherche à raffermir la volonté collective et promouvoir la détermination partagée autour du système de défense nationale de son centre partenaire Senè d’études stratégiques sur le Co-entreprenariat. Pour le conférencier, ce centre propose un système de défense nationale fondé sur l’analyse sans complaisance de l’évolution de la globalisation du Co-entreprenariat amorcée depuis la conférence de Breton Woods de juillet 1944. Ce système comprend : la défense nationale axée sur le standard S2 de seuil de sécurité économique et sociale qui fait de la communauté de localités la première ligne de défense contre les rebellions et la défense économique axée sur la norme 4s Co-entreprise économique qui protège toute co-entreprise économique, notamment la composante entreprises multinationales étrangères avec 40% du capital d’investissement. Pour le conférencier, la situation de menace du Mali contre la paix internationale, selon le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, héritée par le président élu pour le changement, offre une opportunité d’introduire, à partir du Mali, le système de défense nationale. Il faut souligner que cette 2ème conférence a permis d’éclairer davantage sur la controverse générée suite au débat amorcé depuis la 1ère conférence organisée par le réseau le 11 janvier 2014 sur l’accord de défense militaire entre la France et le Mali. Cette conférence a été mise à profit par Abdoulaye Niang pour demander au nouveau président du Mali une augmentation des salaires afin de faire face à la déviation comportementale qui consiste à pomper dans les caisses de l’Etat.
Yaya Samaké