2015 est l’année des grandes ambitions. Un moment crucial pour élever le niveau d’ambition, et pour encourager les décideurs à intégrer véritablement les voix des personnes de plus en plus touchées par la pauvreté et l’inégalité dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre d’un programme de transformation qui sera axé sur les personnes et la planète.
C’est pourquoi la société civile demande au gouvernement de prendre des engagements pour financer le développement de manière équitable. “Après les consultations nationales et les réunions de haut niveau en 2013, 2014 et 2015, les dirigeants du monde vont prendre des décisions importantes pour les programmes phares des 15 prochaines années lors des sommets intergouvernementaux dont les principaux sont le sommet sur le financement du développement à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet 2015, l’adoption du programme pour le développement pour l’après-2015 qui déterminera comment le monde combattra la pauvreté et l’adoption d’un universel sur le climat de novembre-décembre prochain…”, a expliqué la coordonnatrice AP/Mali, point focal Action 2015/Mali, Aminata Touré.
La mobilisation citoyenne initiée par le mouvement Action-2015, regroupant près de 2000 organisations, réseaux et coalitions de 145 pays s’explique dans une volonté de faire avancer la lutte contre le changement climatique, la pauvreté et l’inégalité.
“La vision Action-2015 aspire à accélérer les progrès en 2015 dans le monde, avec un accent clair et précis : organiser une journée d’information sur le financement du développement afin de renforcer la diffusion des informations de la conférence sur le financement du développement dans le cadre des objectifs du développement durable”, a-t-elle souligné.
Pour le secrétaire général d’AP/Mali, Oumar Traoré, la société civile interpelle le gouvernement à faire de ces échanges un exemple de réussite pour réaliser de grands progrès dans la lutte mondiale contre la pauvreté, les inégalités et les changements climatiques.
“Pour que la conférence soit un exemple de réussite pour les personnes, tous les pays doivent s’engager politiquement et financièrement. Cette participation permettra d’établir le fondement nécessaire de la confiance mutuelle et la responsabilité pour les négociations post-2015. C’est ainsi qu’une série d’activités sera organisée”, a-t-il ajouté.
Bréhima Sogoba