La somme de 4 123 790 000 FCFA sera mobilisée au compte de l’année 2016 au profit des villes de Kayes, Sikasso, Koutiala, Ségou, Mopti, et Tombouctou par le PACUM (Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali. L’information a été donnée par le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, N’Golo Coulibaly. C’était le mardi 29 septembre dernier, à la faveur de l’ouverture des travaux de la 9ème session du comité de suivi du Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali (PACUM), qu’il a présidé en l’absence du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dramane Dembélé empêché.
« Ces montants alloués, sous forme d’appui budgétaire, aux villes citées leur permettront de faire face, dans une large mesure, aux besoins de financement de leurs programmes de développement locaux », a précisé le représentant du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, N’Golo Coulibaly. Avant de rappeler que le Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali, a récemment tenu sa revue à mi-parcours du 1er au 12 juin 2015. Un exercice qui dit-il, lui a permis de procéder à une analyse détaillée du dispositif de sa mise en œuvre, du mécanisme d’allocation des dotations aux villes participantes sur la base d’une évaluation annuelle de leurs performances, ainsi que les actions entreprises par les différents acteurs entre autres.
Selon N’Golo Coulibaly, le PACUM est un important outil de mobilisation et de transfert de ressources aux collectivités Territoriales, qui contribue à l’approfondissement de la décentralisation.
Pour preuve, révèle-t-il, au cours des trois années écoulées, le projet a déjà permis aux municipalités des villes bénéficiaires d’engranger plus de cinq (5) milliards de francs FCFA pour financer des investissements visant à améliorer le cadre de vie de leurs populations. Au nombre desquelles, plusieurs infrastructures routières et d’assainissement réalisées dans les villes de Bamako, Koutiala et Mopti, dans le cadre des premières activités du projet.
Pour N’Golo Coulibaly, grâce au PACUM, les villes secondaires ciblées se sont progressivement appropriés les différents outils de gestion urbaine et municipale introduits par le PACUM. Faisant passer ainsi le niveau de décaissement de 32,03% au moment de la revue à 41,03%. Mais aussi constate-t-il, dans les villes bénéficiaires, les citoyens et les acteurs de la société civile participent de plus en plus au développement de leurs communes respectives.
A noter que les travaux de cette 9ème session avaient pour objectif d’analyser le rapport d’évaluation de performances des communes bénéficiaires du projet ‘’PACUM ‘’ en 2015 afin de permettre aux différents acteurs de mieux appréhender les dispositions dans les financements qui leur seront octroyés au titre de l’année 2016.
Lassina NIANGALY
