Développement de la Région de KIDAL : 12 milliards pour le financement du PIDRK sur 7 ans

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              Contribuer à réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire des populations de la région de Kidal. Voilà l’objectif général que vise le Programme Intégré de Développement Rural de la Région de Kidal (PIDRK) qui s’étant sur 7 ans pour un coût estimé à 12 064 000 000 F CFA. Le PIDRK n’est pas encore lancé officiellement mais cela ne saurait tarder puisque la première réunion du comite technique de coordination qui est une étape très importante dans sa mise en oeuvre s’est tenue le vendredi 5 octobre 2007 dans la salle de conférence du Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA).

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                Elle était présidée par Mme Lansry Nana Yaya Haïdara, Commissaire à la Sécurité Alimentaire. Ladite réunion a enregistré la présence de M. Eglass Ag Ouffene, Responsable administratif et financier du PIDRK ; M. Daouda Maïga, Directeur du PIDRK, M. Mamadou Nadio, Coordinateur National des Projets et Programmes financés au Mali par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), entre autres.

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ORGANIGRAMME DU PLAN DE TRAVAIL

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                Le comité technique de coordination du PIDRK a pour objet de préparer les éléments du Plan de Travail et du Budget Annuel (PTBA). Ensuite, c’est le comité de pilotage qui va se réunir pour valider le PTBA ; puis les plus hautes autorités du pays procéderont au lancement du programme à Kidal.

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                Le financement du PIDRK est assuré par le FIDA à hauteur de 49,7% ; la BOAD 22% ; le Fonds Belge de Survie 15,3%; le gouvernement malien, 11,9% et les bénéficiaires 1,1%.

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                “L’état d’avancement du PIDRK peut être jugé satisfaisant à ce stade. Cela se reflète par l’entrée en vigueur du prêt FIDA n°704-ML qui a été prononcée le 20 juillet 2007 ; le dépôt de la contre-partie du gouvernement de la République du Mali sur le compte du programme ; la soumission au FIDA et à l’institution coopérante du projet de manuel de procédures de gestion administrative, comptable et financière ; l’élaboration du premier PTBA et le plan de passation des marchés pour les 18 premiers mois ; le plan d’opération du PIDRK. L’atelier de démarrage du Programme Intégré de Développement Rural de la Région de Kidal interviendra dans les toutes prochaines semaines à Kidal”, a affirmé Mme le Commissaire à la Sécurité Alimentaire.

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LES PRINCIPAUX AXES DU PIDRK

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                Le Programme Intégré de Développement Rural de la Région de Kidal (PIDRK) s’articule autour de deux axes principaux : augmenter et diversifier les revenus des populations de la zone à travers la sécurisation des systèmes d’élevage nomade et le développement des activités agro-pastorales sur une base durable et améliorer les conditions de vie des populations en particulier les femmes en facilitant leur accès aux services et infrastructures sociocommunautaire de base.

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                Pour un premier départ, le PIDRK couvre six des onze communes de la région de Kidal les plus densément peuplées. Lorsqu’il atteindra sa vitesse croisière après très années d’existence, le projet couvrira l’ensemble des communes de la région de Kidal. Pour l’instant, les zones d’intervention du PIDRK sont : Anefif, Essouk et Kidal dans le cercle de Kidal. Agel Hoc et Tessalit dans le cercle de Tessalit ; Abeibara dans le cercle du même nom.

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LES ATOUTS DE LA ZONE D’INTERVENTION DU PIDRK

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                La zone d’intervention du PIDRK présente de nombreux atouts pour le développement de l’agriculture oasienne et de décrue, du fait notamment :

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• de bonnes caractéristiques adaphiques ;

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• des possibilités de mobilisation des ressources en eau ;

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• de l’absence de maladies majeures et du faible niveau de parasitage ;

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• d’un climat favorable à certaines spéculations à marché porteur comme les semences de pomme de terre.

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                Afin d’obtenir un impact optimal de ses appuis dans sa zone d’intervention, le PIDRK interviendra également de façon ciblée dans les zones latérales du Tilemsi et du Tamesna (communes de Tin-Essako et Intéjédit et Timtaghen) pour prendre en compte le mode traditionnel d’exploitation nomade des pâturages qui se traduit par des déplacements saisonniers des populations et du cheptel de la zone d’intervention vers ses zones latérales aux ressources fourragères abondantes et de qualité.

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                La prise en compte de ces zones latérales trouve également sa justification dans la nécessité de conduire efficacement certaines thématiques transversales et de mettre en oeuvre de stratégies avancées, notamment en matière de santé humaine et animale, de prévention/gestion des conflits, d’appui aux filières de commercialisation, d’information sur les opportunités intra ou péri régionales liées aux activités agro-pastorales.

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Daba Balla KEITA
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