Fodié Salim Traoré est sans aucun doute le plus jeune 1er adjoint des maires du district de Bamako, compte tenu du vieillissement de la classe politique malienne. Pourtant, rien ne prédestinait ce natif du quartier populaire de Medina-Coura à une carrière politique hormis sa volonté inébranlable de se battre pour l’émergence de sa commune.
La saveur émanant de son cursus scolaire est enivrante et en dit long sur son parcours. Né à Medina-Coura, Fodié Salim entama ses études primaires au cœur de son quartier natal, avant d’enchaîner à l’école de la République de Quinzambougou où il passe le CEP. Muni du certificat d’études primaires, il embraye le second cycle à l’école fondamentale de Missira, sanctionné par le DEF à Missira. Puis, le lycée Ba Aminata Diallo l’accueille dans le cadre de ses études secondaires en section littérature. En 2004, il obtient le baccalauréat.
Ce parcours d’un quartier à l’autre pendant le temps de ses études fondamentales lui fit bénéfique pour peaufiner sa connaissance sur les vieux quartiers de Bamako qu’il maîtrise comme les traces de ses dix doigts.
Au terme des études secondaires, il poursuit sa formation universitaire à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) sur la colline du savoir. Là, le jeune fit une immersion dans les études de sciences politiques. Très vite, il voulut expérimenter les acquis sur le terrain. Ce sentiment le guide droit à mettre les pieds dans l’univers politique au cœur des vieux quartiers de Bamako auxquels il est profondément attaché.
Une fois diplômé de la FSJP, il ne put résister à l’appel criard du vent politique. Sans se poser mille questions, il intègre les rangs de la ligne politique impulsée par l’honorable Hadi Niangadou, un fils de la commune II. L’envie d’expérimenter son savoir sur le terrain le démangeait terriblement. Très vite repéré de par son courage et sa détermination, son mentor l’honorable Hadi Niangadou l’engage auprès de lui en qualité d’assistant parlementaire à l’Assemblée nationale du Mali. Peu à peu piqué par le virus de l’engagement politique, le dauphin du député Hadi Niangadou eut l’ingénieuse idée de mettre en place un QG au cœur de son quartier natal. Doté d’une forte personnalité, il décide de s’engager sur la liste Codem-Rpm lors des dernières élections municipales.
Aujourd’hui, ce natif du quartier populaire de Medina-Coura, porte-étendard politique de la CODEM, dispose de flèches dans son carquois pour devenir un leader politique de notre pays dans l’avenir. Son premier atout demeure sans aucun doute son âge. À cela, il convient d’ajouter sa connaissance aiguë des problèmes des vieux quartiers où il a passé son enfance, son adolescence et sa jeunesse.
La dernière action mise en place est sans commentaire, une consultation ophtalmologique gratuite au cœur de son quartier natal. Lorsqu’on lui demande l’objectif visé par cette opération, très modestement, le jeune homme répond dans un franc-parler : «Bien avant notre élection nous avions promis d’être des élus de proximité. À travers l’acte posé de nos jours, j’honore la parole donnée. La place que j’occupe à la mairie je le dois à mes électeurs. J’ai le devoir de les satisfaire pour leur bien-être». Malgré son jeune âge, il se démarque nettement de la race d’hommes politiques à la langue mielleuse. Disponible, Fodié Salim ne tarit pas d’idées novatrices pour apporter sa valeur ajoutée au bien-être des populations.
Une vision futuriste au bénéfice des populations
N’a-t-on pas coutume de dire qu’«aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années», un adage qui sied bien à l’énarque et dynamique adjoint au maire de la commune II du district de Bamako, Fodié Salim Traoré, qui, en à peine neuf mois de sa prise de fonction, est en train d’œuvrer afin que la commune II soit une commune pilote en matière de développement.
Dans le cadre d’une vision futuriste pour l’amélioration des conditions de vie des populations et du développement de la commune, des actions sociales en passant par l’assainissement ont été entreprises. Dans un entretien à bâtons rompus, l’énarque a donné les grandes lignes de sa vision pour la commune II. Il est jeune et débordant de dynamique et traîne derrière lui un riche parcours pour mener le navire à bon port. Le premier adjoint au maire a une parfaite maîtrise et une longue expérience du milieu politique en tant que membre influent du parti Codem.
Dans le cadre du mois de la solidarité, la commune II du district de Bamako a abrité pendant une semaine dans l’enceinte de la salle de cinéma El Hilal de Médina-Coura, une consultation gratuite ophtalmologique en faveur des populations, une initiative clairvoyante du premier adjoint au maire, Fodié Salim Traoré, en conjugaison avec son collègue déléguée de Quinzambougou, Traoré Ramatou Sissoko, la sous-section Codem de médina-Coura et l’honorable Hadi Niangadou. La commune II est le poumon économique de Bamako qui accueille chaque jour un million cinq-cents personnes qui viennent mener leurs activités, donc la mobilisation des ressources ne sera qu’une question d’heure pour la mise en œuvre du programme de développement économique et social (PDESC).
Pour le jeune énarque, notre vision politique consiste à changer la mentalité des populations à travers des actions communes de développement au bénéfice des populations, car, dit-il, «il vaut mieux faire des actions qui profitent à tous que de donner des sous à quelques-uns». «C’est dans ce cadre que nous sommes en train d’honorer des promesses prises lors des élections communales. Nous avons promis que nous serons des maires de proximité, qui seront à l’écoute des populations. Donc 500 personnes âgées seront prises en charge pour la consultation gratuite ophtalmologique», a-t-il affirmé.
Après l’échec de la société Ozone sur le plan de l’assainissement, le premier adjoint au maire, Fodié Salim Traoré, préconise aux autorités d’associer les six maires du district de Bamako avec à la clé des moyens conséquents pour l’atteinte de la politique de l’assainissement. Entre autres actions menées, le pavage des rues, l’installation de lampadaires, les forages d’eau, le curage des caniveaux et l’assainissement. En tant que natif de Médina-Coura, l’énarque invite les populations à une synergie d’action pour un développement harmonieux de la commune.
O.D