Les rideaux sont tombés le vendredi, 4 novembre 2016 dans un hôtel de la place sur la session extraordinaire du Conseil des ministres en charge du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).
Venus de 13 pays, les ministres en charge du CILSS ont examiné durant cette session la gouvernance du CILSS, pour essayer de la mettre en phase avec tous les enjeux économiques et climato-intelligents d’aujourd’hui, en termes de production de productivité.
Elle a aussi permis d’instaurer un dialogue entre les différents acteurs du système, après le malaise qu’a connu l’institution suite au remplacement du Directeur du centre AGRHYMET par le Secrétaire exécutif du CILSS.
Pour rappel, AGRHYMET est une institution à vocation régionale spécialisée du CILSS dans les sciences et techniques applicables aux secteurs du développement agricole, de l’aménagement de l’espace rural et de la gestion des ressources naturelles. La session a aussi planché sur l’état des cotisations des pays.
Pour le ministre malien de l’Agriculture, Kassoum Dénon, cette session extraordinaire a permis plus que jamais de renforcer l’institution commune. Devant la presse, le ministre Dénon n’a pas manqué de souligner les enjeux liés à cette session.
«Nous sortons de ce conseil avec un CLISS renforcé, avec un CILSS mieux doté d’autres capacités pour bien gérer toutes les ressources et tout ce qui est mis à la disposition, au besoin, des populations sahéliennes. Nous sortons de ce conseil avec un CILSS doté d’une gouvernance fortement renforcée.
Nous avons échangé sur tout le dispositif par rapport aux changements climatiques. Comme vous le savez, nos pays sont confrontés aux changements climatiques. Donc il fallait essayer de mettre, à la veille de la COPP 22, nos pays en phase par rapport aux changements climatiques» a-t-il insisté.
Signalons qu’à l’issue de leur travaux, les ministres en charge du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel ont été reçu par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Yaya Samaké