Conférence des donateurs: les conditions pour que le Mali touche l’argent promis

2
Le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs (D) et le ministre des Affaires étrangères malien, Hubert Coulibaly s'échangent les Conventions de financement signées, le 15 mai 2013 à Bruxelles. REUTERS
Le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs (D) et le ministre des Affaires étrangères malien, Hubert Coulibaly s’échangent les Conventions de financement signées, le 15 mai 2013 à Bruxelles.
REUTERS

Les autorités maliennes espéraient deux milliards, elles sont reparties de la conférence des donateurs de Bruxelles avec 3,2 milliards d’euros de promesse de dons. Après deux mois de travail pour ficeler le plan de développement malien, Paris et Bamako se félicitent des résultats.
Mais avant de débloquer ces fonds, les bailleurs et les donateurs demandent des garanties au Mali.

 

 

Sur un simple document, les représentants des pays et des bailleurs ont inscrit le montant de l’aide qu’ils comptent verser. Ce document n’est pas un contrat, seulement une déclaration d’intention. Les autorités maliennes doivent désormais créer un groupe de suivi pour gérer chaque dossier et permettre une traçabilité de l’argent, notamment en créant un compte bancaire unique puisque l’Etat malien en possède plus de 150.

 

 

Autre impératif : les donateurs veulent mettre la pression sur les autorités en permettant à la population de faire remonter, via le téléphone portable, des informations si les chantiers n’avancent pas ou si l’argent n’arrive pas à destination. L’Elysée va, de son coté, mettre en place un site internet pour qu’il soit possible de voir comment l’argent est dépensé.

 

 

Les bailleurs souhaitent également que l’Etat malien décentralise son administration et que les collectivités aient en gestion près de 30% des fonds alloués. Une methode qui doit permettre, d’après les experts, d’augmenter les contrôles et de responsabiliser les décideurs.

 

 

Organiser une élection crédible

 

 

Mais avant tout, le premier examen de passage pour les autorités de transition, c’est l’organisation de l’élection présidentielle, toujours prévue fin juillet. Un scrutin partiel, notamment s’il ne se tient pas à Kidal, serait perçu comme un échec par les bailleurs qui pourraient alors stopper leur financement.

 

 

Enfin, il y a toujours la crainte que les donateurs n’assument pas leur décision. C’est arrivé dans le passé. L’argent promis n’a jamais été versé.

 

Par RFI

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. je suis vraiment pour ces conditions là, et c’est ce que j’avais evoqué à la radio africaine (africa n°1) comme idée, ou soit de mettre notre gouvernement sous tutelle, c’est à dire que l’union européenne même gère l’argent qui donne au mali, car nos dirigeants ne pensent qu’a eux et leurs proches, au lieu de penser au peuple affamé et apprauvri par le piage des fonds de l’etat que l’union européenne nous donne pour se dévelloper, et lutter contre la pauvreté, et surtout faire des infrastructures qui aideront notre chère patrie à avancer. que nos dirigeants sachent une chose (tous les yeux du monde sont brfaqués sur eux pour la gérance de ce fond de 3,2 milliard d’euros que l’union eropéenne vient de nou faire. et que celui qui tente de grincer se dents même pour 1 centime de cet argent, aura donner des explications, j’en suis sûr que l’union européenne ne vous lachera pas d’une minute. enfin je j’espère que plus que la moitié de cet argent sera investi au nord, car il est temps.

Comments are closed.