Le Président du Patronat Malien a à cœur de combler un vide inexpliqué jusque-là au Mali, à savoir , le manque d’un Club de Partenariat Public-Privé Mali ( CPPP), au vu d’une loi, qui existe depuis décembre 2016, régissant le partenariat public-privé, en vue de permettre à l’Etat de bénéficier du financement privé et de l’expertise des opérateurs privés pour la réalisation de grands projets structurants. Tour d’horizon sur cet autre combat d’un homme, Mamadou Sinsy Coubibaly, pour qui, la mise en place d’un Club PPP constitue une solution innovante pouvant désormais attirer l’investissement privé au Mali.
Il en parle avec passion et croit savoir que «c’est le moment d’agir». Il dispose en cela des arguments, en tout cas, un cadre juridique est là pour cela et donc l’absence d’un Club PPP ne s’explique point au Mali.Un vide inexpliqué auquel le président du patronat, Mamadou Sinsy Coulibaly, connu pour son sens d’anticipation, veut combler à tout prix. Et on peut bien compter sur lui pour relever ce défi. L’hommequi veut bâtir dans son pays un tel partenariat renforcé, entre le public et le privé, ne tarit pas d’éloges sur ce futur Club PPP et transformera à cet effet les embuches sur son chemin en une somme de chances pour créer cette trouvaille qui permettra au Mali de regagner le peloton, très prisé, des pays africains dans leur quête de s’attirer des investisseurs étrangers. Outre le cadre légal, la gouvernancepublique autour des affaires, avec la création d’un club PPP, pourrait devenir plus transparente avec la mise en place d’une direction des grands travaux, rattachée à la Primature ou à la présidence, échappant du coup au contrôle d’une ou des structures sectorielle(s).
Eh oui ! Même si la saison n’a pas été des plus riches en haricot qu’il raffole tant, l’ardeur du président du patronat, Mamadou SinsyCoulibalily, connu pour son habileté des affaires, n’en est pas pour autant émoussée, dès lors qu’il s’agit d’engagement pour renforcer l’investissement privé. Il vient une fois de plus de le prouver, en cherchant, avec toute l’énergie qu’on lui connait, à créer un nouveau mécanisme, à la fois institutionnel et innovant, dont la performance permet de financer et de concevoir des infrastructures à grand impact économique.«La loi existe, au Mali, depuis décembre 2016, régissant le partenariat public-privé, en vue, dit-on, de permettre à l’Etat de bénéficier du financement privé et de l’expertise des opérateurs privés pour la réalisation de grands projets structurants. Ce qui manque, à ce jour, c’est l’existence d’un club PPP, comme c’est déjà le cas pour de nombreux pays asiatiques voire sud-américains », affirme –t-il.
Financement innovant
Le Club PPP constitue en effet, un mécanisme de financement, innovant et performant, capable de réaliser, dans le pays, de grands projets d’infrastructure d’envergure, à travers la création d’un club, comprenant de nombreux acteurs économiques et financiers ; capable de se transformer en un véritable levier de croissance économique. Dénommé partenariat public-privé par le patron des patrons au Mali qui l’appelle de toutes ses forces, en le plaçant au cœur de son combat d’aujourd’hui pour la croissance économique du Mali au motif que les conditions y sont réunies pource faire.
Primo, pour lui, ce qui est aujourd’hui une nécessité économique absolue, pour le pays, n’est qu’en réalité une juste option des choses, en ce sens que la loi régissant le partenariat public-privé existe au Mali, depuis décembre 2016. De plus, selon M. Coulibaly, avec la création d’un club PPP, tant attendu, le Mali regagne le peloton, très prisé, des pays, à travers le monde, qui ontréussi à fédérer les synergies entre les décideurs publics et privés pour la réalisation de grands projets structurants au grand bénéfice des populations.
Secundo, à l’initiative des rencontres internationales, dans le cadre du partenariat public-privé, qui se tiennent chaque année, en France, depuis 2006, l’année où elles ont été lancées, le Mali ne peut plus se donner le luxe de vivre en marge de ce vaste réseau d’échanges commerciaux et économiques qui regroupe plus de 2000 participants publics et privés. Il est donc clair, pour le président du CNPM, que la création d’un club PPP, plus qu’un impératif stratégique, pour le Mali, devient une nécessité économique et financière vitale d’autant qu’il permet à coup sûr, pour le pays, de sortir de la crise économique, provoquée, elle, par les difficultés financières que connait le pays.
L’optimisme du président du patronat
Véritable adepte de ce nouvel outil de financement, M. Coulibalyest d’autant plus optimiste, quant à la notoriété publique de ce Club PPP, qu’il est convaincu que le contexte politico-institutionnel de son pays offre de meilleures garanties de réussite pour l’opération. Il en est plus assuré des lors qu’il sait que le partenariat public-privé se présentera,comme c’est le cas dans de nombreux pays, sous diverses formes.Il en veut pour preuve : la participation efficiente du secteur privé à la gestion du service public.
C’est le cas, dit-il, des secteurs marchands, tels les transports urbains, la distribution d’eauet d’électricité, l’assainissement, la collecte de déchets, la production d’électricité, ou encore la concession dans les domaines agricoles. Mais, convient-il, c’est aussi la participation du secteur privé au développement et la gestion d’infrastructures d’intérêt public ; comme par exemple une centrale de production électrique, une autoroute ou une unité de production d’eau.
Autres atouts : la durée du contrat du partenariat public-privé. Le président du CNPM estime que sa durée est fonction dutype de contrat aussi bien que la période d’amortissement des investissements effectués par le partenaire privé (stade, autoroute, pont, chemin de fer, aéroport, etc.). En termes plus clairs, plus les investissements à la charge du partenaire privé, selon l’appréciation du président Coulibaly, sont importants et complexes, plus la durée du contrat est longue. Le contrat peut même, à titre exceptionnel, dépasser 50 ans, selon certaines infrastructures réalisées. A coup sûr, clame-t-il,au terme du contrat, l’infrastructure ou l’équipement revient à l’État ou à la collectivité.
Aucun doute là-dessus : perçus sous cet angle, le président du patronat déclare que les contrats du partenariat public-privé sont un outil de prédilection pour doter un pays ne disposant pas suffisamment de ressources financières d’infrastructures indispensables à sa population. Bien évidemment, c’est également le moyen le plus efficace et le plus durable d’assurer l’autonomisation des régions. Par ce mode de financement approprié, les populations ont la possibilité par elles-mêmes de décider du modèle économique qu’elles souhaitent pour leur futur ; atteignant, de ce fait, un niveau de décentralisation plus espérée. L’Allemagne, championne en la matière, au niveau de l’Union européenne, est intéressée à appuyer les pays qui s’illustrent dans ce domaine.
« La création du club PPP Mali, perçu comme un puissant levier de croissance économique, à travers le financement et la réalisation des infrastructures modernes, est une initiative des plus encourageantes qui a besoin d’être soutenue par l’ensemble des acteurs économiques du pays ; les entreprises, les décideurs nationaux, les assurances, le secteur bancaire, etc. », a martelé le président du patronat qui estime, pour le partenariat public-privé, que c’est le moment d’agirau Mali. Un avis qui vaut son pesant d’or. Il émane d’un professionnel et d’un expert du secteur privé. Suivez et accompagnez-le pour ce projet innovant, le Mali y gagnera.
Correspondance particulière
Quand on rackette les entreprises à toutes les etapes c’est pas évident. Chaque changement d’interlocuteur public coûte très cher.
Quand le prive est le prive national,cela ne pose aucun probleme pour le developpement harmonieux du pays. Mais j’estime que l’Etat Africain doit tout faire pour etre et rester le Maitre d’oeuvre des grandes infrastructures structurantes.Cela n’empeche pas d’attirer des capitaux etrangers dans ce secteur clef,Quand on essaie ,de l’exterieur,de bloquer l’equipement de nos grandes chutes,en avancant des alternatives,qui n’en sont pas,l’energie renouvelable,quand on donne la priorite a la route aux depens du chemin de fer ,l’avion aux depens des autoroutes,j’en deduis que ce n’est pas encore le moment de confier la construction de nos grandes infrastructures regionales et nationales aux entreprises etrangeres.Par contre,si nous parvenions a lier la construction de nos grandes infrastructures a la promotion des industries de base ou des industries intermediaires,les investissements d’infrastructures sont automatiquement viabilises.Les structures industrielles se renforcent et la croissance s’accelere.Inga construit en RDC avec ses 43000 MW,les 3000 MW de la Guinee disponible ,c’est le developpement des usines siderurgiques,d’aluminium,des filieres metralliques et manufacturieres qui vont bourgeonner,c’est l’emergence economique du Continent.L’autre demarche risqué de nous eloigner de l’independance econmo0mique et renforcer la domination economique sur le Continent.La base de l’industrialisation de la Chine a ete construite avec hardiesse:1000 Kilometres de chemin par an.des barrages hydroelectriques ,une production prodigieuse de ciment et d’acier avant de se lancer dans la grande manufacture.L’Ethiopie ne va pas produire 30000 MW d’electricite pour la culture du tef.Derriere l’energie abondante,derriere les chemins de fer,les autoroutes,des grandes industries vont etre creees notamment par les multinationales,des industries manufacturieres,de biens capitaux vont voir le jour.C’est l’Etat qui a planifie la construction des grandes infrastructures pour axer la developpement sur les secteurs qui vont declancher la Croissance et le developpement acceleres.Ensuite le secteur prive apportera les opportunites d’affaires,d’emplois et la prosperite aux populations.Le point nevralgique,c’est de s’assurer que le pays ou la grande Region est dote d’une veritable infrastructure. N’oublions pas le sort incertain de notre chemin de fer Dakar/Niger.Les rails ont ete tout bonnement enleve en Guinee!
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