Circulation routière à Bamako : Un pont, comme en rêve!

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L’inauguration du troisième pont de Bamako à eu lieu le jour du 51e anniversaire de l’Indépendance du Mali sous la haute autorité du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. D’une longueur de 1 616 mètre, ce pont enjambe le fleuve Niger au niveau de Sotuba (Est de Bamako).

Il est enfin à la disposition des usagers, ce troisième né des ponts de Bamako. On s’en rappelle comme si c’était hier, il avait été sollicité par le chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré auprès de son homologue chinois Hu Jintao à l’occasion du Forum sur la coopération sino-africaine tenu en novembre 2006 à Pékin. Le message est bien passé, car le 13 février 2009, les deux chefs d’Etat ont procédé au lancement des travaux de construction de cet ouvrage baptisé "Pont de l’amitié sino-malienne". A l’époque, Hu Jintao s’est réjouit de sa construction qui constitue, selon lui,  la plus grande réalisation de la Chine en Afrique de l’Ouest.

Le constat est clair : cette réalisation permet de décongestionner la circulation, de faciliter la mobilité, d’améliorer la qualité de vie et en même temps d’embellir la capitale Malienne. C’est  le plus grand pont du pays, long de 1.616 mètre,  son cout estimé à 30 milliards de FCFA. Pour que sa mise en circulation soit officielle, nos ingénieurs et près de 180 Chinois ont travaillé dans un délai record de 27 mois. La partie chinoise à pris en charge tous les travaux de génie civil, mais aussi des études géotechniques et géographiques. Notre pays à financer la voie qui relie le pont à la Route nationale 6.

Ont pris part à cette inauguration le ministre de l’équipement et des transports, le gouverneur du district de Bamako, le maire du district, les maires des communes 1 et 6 mais aussi le ministre envoyé spécial du gouvernement de la république populaire de Chine, Mr Wu Jianhua.

Une animation de la fanfare militaire, la présentation de l’ouvrage par le directeur national des routes, le dévoilement des plaques par ATT et l’envoyé du gouvernement Chinois, un bain de foule, la traversée du pont, la visite des voies d’accès et pour finir la coupure du ruban par le chef de l’Etat ont été les temps forts de cette cérémonie.

 

Bravo donc à tous les ingénieurs qui étaient répartis sur les deux rives du fleuve, et qui ont travaillé jour et nuit, 7 jours sur 7.  Les étudiants de l’École nationale d’ingénieurs des pays voisins sont aussi à saluer.

 Le pont tant attendu est enfin prêt ! Faisons-en bon usage ! Il y va de la sécurité de tous  surtout que déjà, circuler dans notre capitale n’est pas chose facile surtout pour ceux qui ne sont pas habitués à cette ambiance bien Bamakoise : du Paris-Dakar au quotidien.

Adam Toumany Sissoko

 

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