Changement climatique : Les ambitions vertes de la BNDA

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La Banque nationale de développement agricole (BNDA) a tenu, le 16 mars dernier dans ses locaux par visioconférence, la 143ème séance de son Conseil d’administration. Présidée par le Président du Conseil d’administration, Moussa Alassane DIALLO, cette session était consacrée à l’examen des « Stratégies climat de la BNDA ». La Banque verte affiche ses grandes ambitions et veut « contribuer à la transition écologique, à la transformation de l’agriculture malienne vers plus de résilience par la promotion de l’innovation et l’accompagnement des projets de développement durable ». 

Selon Moussa Alassane DIALLO, le Plan de développement à moyen terme 2021−2022 de la banque, adopté lors de la 138ème séance du 17 décembre 2020 du Conseil d’Administration, a inscrit la problématique climat et le développement durable dans ses priorités. La banque verte a pris un certain nombre d’engagements qui sont, entre autres, d’établir des modes de consommation et de production durable ; prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions ; concevoir et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins de développement durable ; préserver et restaurer les écosystèmes terrestres en veillant à les exploiter de façon durable ; gérer durablement les forêts ; lutter contre la désertification ; enrayer et inverser le processus de dégradation des sols ; mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité ; promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable ; renforcer les moyens de mettre en œuvre le partenariat mondial pour le développement et le revitaliser.

Pour Moussa Alassane DIALLO, le monde de la finance doit sérieusement entamer une profonde mutation pour financer les transitions sociales, écologiques et environnementales nécessaires à la construction d’un monde durable, juste et responsable. « En définitive, la finance doit se réorienter pour intégrer pleinement dans ses modes de fonctionnement l’impact environnemental comme nouvelle notion à travers la promotion et le développement de la finance inclusive, de l’investissement à impact et la finance verte. Ces trois piliers contribueront à servir l’intérêt général et à atteindre les Objectifs du Développement Durable », a souligné le Président du Conseil d’administration de la banque verte.

Promotion de l’innovation et accompagnement des projets de développement durable

La BNDA, dans sa mission de financement du développement rural et agricole doit intégrer dans son modèle économique l’investissement à impact qui se caractérise à la fois par la recherche de la rentabilité économique, mais aussi par la création d’un impact social et environnemental positif, durable et mesurable. Dans cette dynamique, a annoncé Moussa Alassane DIALLO, la BNDA a décidé de mettre en place dans le cadre de son Plan de Développement à Moyen Terme 2021−2025 (PMT7) une stratégie climat réaliste, réalisable et fondée sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. « Il s’agit pour la banque de mieux maîtriser les risques liés à l’évaluation du climat sur les opérations qu’elle finance et à contribuer à la transition écologique, à la transformation de l’agriculture malienne vers plus de résilience par la promotion de l’innovation et l’accompagnement des projets de développement durable », a-t-il précisé.

La stratégie climat de la BNDA se décline en quatre objectifs opérationnels. Il s’agit d’identifier et limiter les risques d’impact négatif dans les activités de la banque et de son personnel sur le climat ; identifier les principaux facteurs de vulnérabilité des opérations financées par la banque face aux changements climatiques et promouvoir des stratégies et mesures d’atténuation du risque ; développer l’activité de financement orientée vers l’accompagnement de projets d’adaptation (réduction de la vulnérabilité des clients et des opérations de la BNDA face aux changements climatiques) ; développer l’activité de financement orientée vers l’accompagnement de projets d’atténuation (réduction ou limitation des émissions de gaz à effet de serre).

Une stratégie reposant sur cinq (5) piliers

Les cinq (5) piliers des objectifs opérationnels de cette stratégie de la banque verte sont : stimuler et accompagner le déploiement de pratiques agricoles climato−intelligentes ; stimuler et accompagner l’investissement dans les énergies propres et l’efficacité énergétique ; analyser et limiter les risques liés aux changements climatiques dans le cadre des opérations de financement ; renforcer les capacités afin de comprendre les enjeux et risques liés aux changements climatiques pour la BNDA et ses clients et développer les partenariats pour favoriser l’innovation et la diffusion de pratiques innovantes. « Pour l’opérationnalisation de la stratégie climat de la BNDA, un plan d’actions est élaboré et prend en compte les objectifs et le chronogramme de mise en œuvre ».

En plus des indicateurs de suivi et de performance, un comité de pilotage sera créé et doté de moyens et de compétences pour assurer la réalisation des objectifs retenus. Pour Moussa Alassane DIALLO, « la place de la question climatique et la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les stratégies de financement de la BNDA ne doivent plus faire débat. Face aux enjeux climatiques, nous devons intégrer dans nos financements et investissements des solutions respectueuses de l’homme et de la planète. C’est pourquoi, nous devrons désormais formater nos logiciels en y intégrant des notions-clés comme : changement climatique, risque climatique, adaptation climatique, atténuation climatique, résilience climatique ».

De l’avis du Directeur général de la BNDA, Mary Kéïta, la stratégie climat de la BNDA est une partie intégrale de sa stratégie globale qui a été définie dans le PMDT 7 2021-2025. « L’objectif est d’adapter nos modes de fonctionnement et nos produits de façon à accompagner nos clients dans la résilience face au changement climatique ». Cette session du Conseil d’administration a instruit l’application des cinq (5) piliers définis dans la stratégie. L’équipe de la direction générale de la banque verte, selon son chef d’orchestre Mary Kéïta, va prioriser l’identification de toutes les pistes de développement de cette stratégie à travers le ciblage des clients potentiels et l’identification des risques.

Chiaka Doumbia

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  1. We have clearly reached point we are unable to stop Global Warming or it’s rate of increase. Lie being told by leading world authorities of we still have chance at stopping Global Warming or it’s rate of increase is lie told to promote social order. Already in places like Ukraine with United States acting as it’s fighter EU is fighting against Russia for control of enough good farming area to feed as many as 200 million people under Global Warming. It is predicted by scientists that EU will have severe food shortage under Global Warming so places like Ukraine is of utmost importance for who will control much of Europe, Russia or EU due to ability to feed Europe. Europe will begin to cleverly violently control Negroids illegal immigration to Europe plus evict Negroid noncitizens. Negroids in Europe should educate themselves in useful construction or maintenance skills.Global Warming is changing world with race survival having high priority. Stupid plus lazy people pretend condition do not exist thereof are volunteering themselves to be of first to genocide. Religion will only be dominant factor after consideration of race. This have been ongoing for centuries but it will become more obvious.
    To take on necessary feasible practical Greater Good disposition that should lead us to efficiently act establishing necessary infrastructures plus other withal that will allow us to survive Global Warming as long as possible having world class modern living conditions we must expose existing mind set plus needed mind set that will enable us to timely achieve all we need achieve. To start if you search throughout world in leading developed nations or undeveloped nations you will find even highly educated females who are good leaders apply easiest way of achieving goals. Sometimes that is best way. So called ” girly men” take same approach. Good men who build good nations take total circumstance lasting best way of achieving goals. Sometimes that is easy way however, best feature is it keep those using it on passage to achieve better goals. This type of management make educated work smart men good leaders. However, in majority of cases female method of easy way need slightly be altered to make educated work smart women good leaders. They must be provided no breach plan that do not allow them to take easy way to achieve goal instead it obligate them to take best way to achieve goal. Where best is easy it is win win. Where that condition is adhered too females are as good of leaders as males. We will need those good female leaders to help bring African living conditions to parity with developed world living conditions especially under Global Warming as it accelerate. It will not be easy. Two key components we must not ignore is making clean water plus food available. Thereafter we may intermingle as fitting development of other essential conditions infrastructures should possess.
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