Caisses d’épargne et de crédit-développement industriel- adduction d’eau potable A l’heure des belles initiatives !

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Malick Alhousseini ,

Pour son sixième point de presse hebdomadaire, le Porte-parole du gouvernement avait à ses côtés mercredi 10 mai dernier, ses collègues de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseyni, de la Promotion des investissements et du Secteur privé, Konimba Sidibé, et du Développement industriel, Mohamed Ag Ibrahim.

Au menu figuraient le refinancement des systèmes financiers décentralisés, plus connus sous le nom de caisses d’épargne et de crédit ; le Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles ; et le Programme d’urgence sociale d’accès à l’eau potable 2017-2020. Ces projets ont fait l’objet de communication écrite au Conseil des ministres du jour.

Pour le ministre Konimba Sidibé qui a entretenu les journalistes sur le refinancement des systèmes financiers décentralisés, il existe au Mali plus de 100 caisses, 900 points de vente, un million de bénéficiaires, pour des dépôts de 67 milliards de FCFA. Malheureusement, poursuit-il, l’encourt de crédit s’élève à 83 milliards de FCFA dont 25 milliards prêtés à des agriculteurs. A cause de ces crédits non remboursés, les caisses ont du mal aujourd’hui à avoir des prêts auprès des banques. Du coup, ces institutions de micro finance frôlent la banqueroute. D’où cette volonté politique du gouvernement de les soutenir via le budget national et les partenaires techniques et financiers. D’ores et déjà, révèle le ministre Sidibé, un montant de 4 milliards est disponible.

Le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a parlé du Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises au sein de l’UEMOA dont une phase pilote a été exécutée par le Mali et le Sénégal. Sans qu’on puisse en évaluer l’impact réel pour ce qui est du cas du Mali à cause de la crise. Il s’agit à présent d’une phase de relance, pour aider les entreprises industrielles maliennes à être plus compétitives pour pouvoir exporter dans un contexte sous régional très concurrentiel. La nouvelle a été annoncée à tous les opérateurs du secteur. Le coût estimatif du projet est de 9 milliards de FCFA.

Le dernier intervenant du jour fut le ministre de l’Energie et de l’Eau qui a développé la communication relative au Programme d’urgence sociale d’accès à l’eau potable 2017-2020.

Ce programme présidentiel vise, selon le ministre Malick Alhousseyni, à améliorer la desserte en eau des populations qui n’ont pas de points d’eau ou en sont très éloignées. Car, poursuit-il, en 2016, le taux d’accès à l’eau potable au Mali était estimé à 66%. Au total, ce sont 1280 villages et fractions, 377 localités, 90 centres semi-urbains qui n’ont pas accès à une adduction d’eau sommaire. Regrettable, voire même, impardonnable ! Il s’agira donc de faire en sorte que tous les cercles et villages du Mali aient des adductions d’eau potable nouvelles ou à réparer. Si tel est le cas, les populations rurales paieront, comme leurs concitoyens des zones urbaines, le m3 d’eau à 90 F au lieu de 2500 F dans certains endroits du territoire, promet le ministre. Qui informe que le coût global du projet reste encore à évaluer, mais que 150 milliards d’accords de financement sot déjà acquis.

Sékou Tamboura

Info-Soir

 

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