La réunion du comité technique des experts de l”Autorité du bassin du Niger s”est déroulée, du 19 au 23 novembre, à l”hôtel de l”Amitié de Bamako. Les participants se sont quittés sans arriver à élire le nouveau Secrétaire exécutif. Pour ce faire, rendez-vous fut pris en février 2008 à Niamey au Niger.
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Mohamed Bello Tuga est le Secrétaire exécutif de l”Autorité du Bassin du Niger (ABN). Il a été nommé en 2000 pour achever les 18 mois du mandat de son compatriote. En 2002, il a été reconduit pour un mandat de quatre ans arrivé à terme depuis mars 2006.
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Cette réunion du comité technique des experts aurait dû se pencher sur la nomination du nouveau Secrétaire exécutif. Pour des raisons que nous ignorons, ce travail a été remis à la prochaine réunion qui aura lieu en février 2008 à Niamey dans la capitale nigérienne.
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A rappeler qu”au cours cette rencontre de Bamako, les experts se sont penchés sur le plan d”actions de développement durable du Bassin du Niger à l”horizon 2025 (PADD), des actions d”investissement d”envergure. S”y ajoutent l”élaboration d”un programme d”investissement et la confirmation de la tenue d”une table ronde des bailleurs de fonds dans la perspective du démarrage en 2008. L”objectif global de l”année 2008 de l”ABN se résume en la préparation des condition idoines, en terme de mécanisme de transmission des effets du PADD afin de doter le programme d”investissement de l”ABN et les projets y afférents, d”un niveau de compétitivité interne et externe remarquable dans le but ultime de convaincre tous les partenaires au développement nécessaires à son appropriation et à sa mise en œuvre. La situation des contributions et des arriérés au budget de fonctionnement de l”ABN ont été aussi des points débattus. En effet, le niveau relativement élevé des arriérés de contributions et de la tension de trésorerie au niveau du budget du Secrétariat exécutif interpelle en cette veille de la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement du Programme d”investissement de l”ABN.
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Il convient de souligner que le gouvernement malien a été sensible aux problèmes évoqués par les experts de l”ABN. Le Premier ministre Modibo Sidibé, n”a pas manqué de saisir l”occasion pour réaffirmer le soutien du Mali à l”ABN afin qu”elle réussisse sa mission. Selon Modibo Sidibé la 26e session du Conseil des ministres de l”ABN traduit la volonté commune de promouvoir la solidarité et la coopération régionale. "Le processus de la vision partagée pour un développement durable du bassin du Niger résulte de l”implication des plus hautes autorités des États membres de l”Autorité qui n”ont ménagé aucun effort pour le faire aboutir dans le respect des délais fixés" a-t-il laissé.Des projets concrets initiés dans ce cadre constituent des solutions aux graves problèmes environnementaux, notamment l”ensablement, la dégradation des terres, la disparition des plans et cours d”eau et la pénurie d”électricité dans notre espace commun. L”orateur de souligner que "ces problèmes menacent l”existence même du fleuve Niger, et donc de la vie de nos populations". Le président du C.A. a, quant à lui, exhorté les États membres à consentir davantage d”efforts pour continuer à mériter la confiance de nos partenaires, notamment la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, le Canada, la France, l”Union européenne et l”Allemagne.
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Au terme de son allocution, il a invité les Etats membres à donner au Secrétariat exécutif les moyens de sa mission.
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Tout comme le Nil, sans lequel l”Egypte serait un désert, l”importance du fleuve Niger est incommensurable dans le développement économique du Mali. Ne serait-ce qu’à cause de l”approvisionnement de l”Office du Niger en eau pour la riziculture, le Mali doit mettre tout en œuvre pour ne pas rester en marge de toute action allant dans le sens de sauvegarder ce joyau naturel.
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Abdoul Karim KONE
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