Autonomisation de la femme : Le Paeffk opte pour la promotion de la filière karité

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Le jeudi 12 août 2021 s’est tenu dans les locaux du ministère de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille  le lancement du  Projet d’autonomisation économique  de la femme dans la  filière  karité (Paeffk). Le projet est né  pour contribuer  à l’amélioration  des conditions économiques et sociales des femmes  rurales  dans les zones de  production du karité au Mali.

Le Paeffk est là  pour une durée de 5 ans  et géré  par le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers une cellule  d’exécution. Selon Chiaka Magassa, secrétaire général  du ministère de la promotion de la Femme, représentant de Madame  la ministre Wadidié Founé Coulibaly,  cette session entre dans le cadre de l’opérationnalisation du Programme  d’appui à l’autonomisation des femmes  dans la chaine de valeur karité au Mali. Avant de poursuivre qu’elle consacre le démarrage effectif du Paeffk. A l’en croire, le Paeffk a porté son choix sur la filière karité,  parce que celle-ci peut contribuer à asseoir l’autonomie financière de la femme. A l’en croire, à travers  les motivations, le Mali occupe la deuxième  place mondiale après le Nigeria. « Le Mali doit sa position  à son potentiel  de 74 000 000  arbres, à sa zone géographique  couvrant 26 cercles et près de 7500 localités  villageoises  pour 500000 concessions familiales  dans l’activité de transformation du karité », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Couvrant les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou et Mopti, la filière  karité  constitue  aujourd’hui une source  de revenus très significative  pour les populations,  notamment les femmes rurales. Celles-ci peuvent gagner 250 000FCFA à 300 000FCFA par an », a-t-il confirmé. Il dira que les femmes constituent le maillon essentiel de la production des amendes et de la transformation du beurre de karité et sont les premières actrices de la chaîne de valeur karité. Parlant des contraintes,  il dira que la promotion de la filière karité est soumise à un certain nombre de contraintes  qui sont, entre autres, la problématique de la labélisation  et de la mise en marché et l’inter  professionnalisation de la filière, la proportion très limitée de production de beurre de karité amélioré ; qui tarde à voir le jour  malgré que les efforts d’accompagnement  sont portés par l’Association des professionnels  du karité du Mali.

Fatoumata Fofana 

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