Après des problèmes de compréhension au départ, le département du de l’Action humanitaire ne lésine plus sur les moyens pour faire comprendre le mécanisme de fonctionnement de cette reforme socio-sanitaire. La Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) a entretenu hier jeudi 08 novembre 2012, à la Maison de la presse, des hommes de médias sur la gestion de l’ l’Assurance maladie obligatoire (Amo). C’était sous la présidence du directeur général adjoint de la CMSS, Modibo Koné.
La presse écrite, orale, publique et privée, était hier jeudi 08 novembre 2012, à l’école de (Amo). C’était à l’occasion d’une journée d’information organisée à son intention par la CMSS, qui est un organisme gestionnaire délégué de l’Amo. Il s’agissait pour cette journée d’informer et de sensibiliser les hommes et femmes de médias sur l’Amo afin qu’ils puissent, contribuer à combler les insuffisances de communication au tour de cette réforme.
Au cours de cette journée, l’information a été donnée sur trois thèmes d’échange qui sont : les opérations de pré-immatriculation, le recouvrement et le reversement des cotisations à la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) et la liquidation des feuilles de soins et le remboursement des montants.
Le premier thème d’échange, exposé par Alassane Traoré, sous-directeur maladie à la CMSS, a été celui des informations sur la pré-immatriculation. Qui est un ensemble d’opérations mises en œuvre pour cueillir et contrôler les informations relatives aux assurés en vue de leur immatriculation et de celle de leurs ayants-droit. Cette pré-immatriculation est subordonnée au dépôt à la CMSS d’une demande expresse de l’assuré ou de son employeur. Après cette étape de la CMSS, la Canam délivre la carte d’assuré, composée d’une photographie et d’un numéro d’immatriculation à l’assuré. Ce qui permet à ce dernier et aux membres de sa famille de solliciter toute prestation de santé à la charge de l’Amo. Le deuxième thème, détaillé par Hameth Ben H. Traoré, sous-directeur recouvrement et contrôle à la CMSS, a permis aux hommes de médias que le recouvrement des cotisations est effectué par la CMSS, organisme gestionnaire délégué pour le compte de la Canam. Il se fait mensuellement et concerne les cotisations sociales. Ces cotisations sont perçues sur les salaires des affiliés au titre de l’Amo et sont réservées à la Canam. La CMSS se revendique un taux de recouvrement de plus de 90% sur les fonctionnaires d’Etat. Mais aussi, elle reconnait des difficultés quant aux recouvrements sur les fonctionnaires des Collectivités.
Enfin, Ichaka Koné, sous-directeur maladie, a donné des précisions sur la liquidation des feuilles de soins et le remboursement des montants. Il a laissé entendre que l’Amo est fondée sur le principe de tiers payants, c’est-à-dire que l’assuré paye sa part du ticket modérateur (30 ou 20% selon le type de prestation) et la CMSS rembourse au prestataire le reste du montant de la prise en charge. Ces derniers sont facturés sur une feuille de soins sur laquelle apparaissent l’acte et les frais de prise en charge. L’Amo prend en charge 70% de prestations en cas d’ambulation et 80% en cas d’hospitalisation. Quant aux taux de cotisations, ils sont fixés comme suit : 3,06% pour un salarié en activité, 4,48 pour l’employeur (Etat) et 3,50 pour l’employeur (privé).
Au terme de cette journée, le directeur général adjoint de la CMSS, Modibo Koné a dit compter sur les hommes de médias pour mieux informer et mieux sensibiliser la population malienne sur les avantages liés à l’adhésion à l’Amo.
Youssouf Coulibaly