Depuis belle lurette, plusieurs ONG internationales appuient le Mali dans ses efforts de développement socio-économique véritable, humain et durable. Mais, depuis l’éclatement de la crise qui sévit dans notre pays, avec de facto sa partition et l’instabilité qui règne à Bamako, certaines de ces ONG ont purement et simplement décidé de fermer leurs portes et de plier bagages. Ce n’est pas le cas de l’ONG américaine Humanity First International. Celle-ci, au contraire, est plus que jamais résolue à multiplier ses efforts en faveur des populations maliennes.
C’est ce qui ressort du moins de la conférence de presse animée la semaine dernière par Sahibzada Waleed Ahmad, Directeur Région (Mali) et ses collaborateurs à la Maison de la Presse du Mali. Dans son introduction liminaire, M. Ahmad a indiqué que Humanity First International (HFI) a été créée en 1992 pendant la guerre du Kossovo (Bosnie Herzégovine) et est présente à travers le monde. Elle a en effet des Bureaux en Afrique (au Bénin, au Mali, au Nigéria, au Burkina Faso, en Gambie, au Ghana, au Kenya, en Sierra Leone, au Libéria, au Nigéria, au Niger, au Togo et en Côte d’Ivoire), en Amérique (au Canada, aux Etats-Unis d’Amérique), en Asie (en Indonésie, au Pakistan) et en Europe (en Angleterre, en Allemagne, en Hollande et en Guyane).
A en croire le Directeur Région (Mali), HFI intervient dans les domaines de la santé (camps médicaux, sinistres, victimes de guerre) ; de l’éducation (parrainage des élèves issus des familles démunies, fourniture de matériels, d’infrastructures et d’équipements scolaires) ; de l’hydraulique villageoise (pompes, forages ainsi que leur réparation et la fourniture des pièces de rechange, des pompes à eau ; des conseils et suivis des infrastructures d’hydraulique villageoise) ; de la nutrition (distribution de céréales aux familles démunies, assistance aux orphelins et aux personnes âgées) ; et de la protection de la nature (reboisement).
Au Mali, de février 2005 à octobre 2009, Humanity First International a axé ses interventions sur plusieurs activités. Il s’agit, entre autres, de l’assistance sanitaire aux populations ; du secours et de l’assistance alimentaires à des familles démunies, aux indigents et aux orphelins en situation d’insécurité alimentaire ; de l’appui et l’assistance informatique, scolaire et professionnelle à des élèves, à des enfants et aux femmes ; de l’appui et de l’assistance à des communautés dans le cadre de l’hydraulique villageoise ; de la prise en charge scolaire d’enfants scolarisés nécessiteux ; du secours d’urgence alimentaire à des communautés victimes de catastrophes naturelles (inondations) ; de l’installations des panneaux solaires avec antennes paraboliques et récepteurs dans dix villages ; et de l’implantation de deux Centres de formation professionnelle (en coupe-couture).
Et cela, dans les régions de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, de Ségou, de Mopti, de Tombouctou et dans le District de Bamako. Ainsi, pour la réalisation de toutes ces activités, HFI a investi en 2006 dans notre pays 19.329.354 FCfa ; en 2007, 49.660.000 FCfa et en 2008, 50.816.000 FCfa. A retenir que de 2008 à nos jours, HFI a aussi mené plusieurs activités qui se chiffrent à des millions de nos francs.
Selon les conférenciers, malgré les difficultés rencontrées, le bureau de HFI, conformément aux programmes sectoriels et culturel de l’Etat et du Gouvernement du Mali, est disposé et reste disponible à appuyer, à assister la Nation malienne et à accompagner les populations, les communautés, les collectivités au niveau des huit régions et du District de Bamako.
Basile ESSO
Et l’ONG PLAN ?
Comments are closed.