API-Mali : le thème d’une ‘’nouvelle ère de l’entreprenariat des femmes ‘’ au cœur d’une conférence

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Initié par l’Agence pour la Promotion de l’Investissement du Mali en collaboration avec l’Institut des Hautes Etudes du Mali (IHEM) et Africain policy Dialogue, la conférence intitulée ‘’ une nouvelle ère pour l’entreprenariat des femmes’’ a permis  à Bamako le jeudi 25novembre dernier  de faire l’état de  l’entreprenariat féminin au Mali

Les résultats de l’étude sur l’état de lieu de l’entreprenariat féminin  décrivent un tableau sombre de la situation des entrepreneures du Mali.  Le document projeté para Mme Coumba Traoré,  conseillère genre,  fait état des obstacles, les freins, la cartographie des banques et des programmes de soutien à l’entrepreneuriat féminin. Selon la présentatrice, l’étude a permis de rencontrer 278 (135 femmes dans l’informel et 143 autres dans le formel) entrepreneures sur l’ensemble du territoire national.

Et  de  constater qu’il y a très de peu recherche scientifique, l’absence de données critiques et les failles de l’entrepreneuriat féminin au Mali. « Au Mali,  l’entrepreneuriat féminin exige aux femmes une forte personnalité dans un environnement dominé par les hommes », relève la  conseillère genre, ajoutant que les entrepreneures  sont  confrontées beaucoup de difficultés  qu’elles rencontrent  lors de la création et la gestion  ou le développement de leurs entreprises. Ces difficultés, selon elles, sont liées aux contraintes  sociales du Mali. Toujours selon  Coumba Traoré,  les entrepreneures maliennes viennent majoritairement de Bamako, Ségou, Sikasso, Goa et Koulikoro. «  Elles travaillent  pour la plupart dans  le domaine agricole, ont un niveau d’études inférieures aux secondaires et ont une prédominance analphabètes », explique la présentatrice de cette étude  qui précise que les entreprises portées par les femmes représentent  au moins 10% de la création de toutes les entreprises Maliennes.

Elles ont un profil du milieu rural, urbain, des industrielles, des prestataires de services et des stars-up.  Ces entrepreneures, ajoute-t-elle, évoluent dans l’informel et ont une perception négative des institutions financières et les programmes de soutien à l’entreprenariat. « Leur chiffre d’affaires est estimé à plus de 3 milliards FCFA par an », a-t-elle dit, poursuivant que les défis à relever  pour booster la culture de l’entrepreneuriat féminin de l’accès au financement, la réduction des contraintes socio-économiques,  la formation,  une politique d’entrepreneuriat féminin portée par les politiques  ou décideurs du pays.

Cette présentation a été suivie par  l’animation de plusieurs panels par des femmes entrepreneures  relatifs à l’émergence de l’entrepreneuriat des femmes. Il s’agit entre autre ‘’ de l’importance de l’éducation et de la formation des femmes à l’entrepreneuriat ; les défis et les solutions de financements des projets portés par les femmes, les différentes stratégies et les structures de soutien pour la promotion de l’entrepreneuriat des femmes et les femmes dans le secteur agricole’’.

Présent à cette conférence, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Investissement, Mahmoud Ould Mohamed,  a indiqué que les femmes ont contribué à la création de 13, 6% des entreprises crées entre 2013 et 2019 en évoquant des données fournées par l’API-Mali.  Il a rassuré que le gouvernement Malien est entrain de prendre des mesures idoines pour booster l’entrepreneuriat féminin.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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1 commentaire

  1. To begin women need work as multiple kind of business groups or/ plus multiple people of same business with limited number of people of groups having essential skills to make business success. Thereof competent management in each area of business may be found within group plus without laziness be timely applied where needed in groups.
    Thereafter these women need pursue adult education to world class high school graduate degree. In time becoming as individual able to competently perform as businesswoman what they need do as group to have it properly plus beneficially performed now. Educating could be on part time basis as in one or two hours per day or three or four hours on two or three days per week. They must not be lazy. We need them to do this to achieve much better living conditions. Educated women who are not lazy help make much better living conditions. We have to do this. Even tv plus radio could take part in educating these women with programs they play on air. This must be group effort by people who love themselves plus are not lazy. Do we love ourselves enough to increase our education as set here? I hope we do.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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