Pour accompagner le développement économique du Mali : 22 entreprises françaises à Bamako pour faire valoir leur expertise

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Ils sont les représentants de 22 entreprises françaises intervenant dans divers domaines à séjourner au Mali du 14 au 16 octobre. Cette mission organisée par l’Agence française pour le développement international des entreprises (UBIFrance) a rencontré les autorités et les hommes d’affaires maliens ainsi que les acheteurs des agences de l’ONU, l’AFP et les bailleurs de fonds intervenant au Mali. Ces rencontres d’affaires marquent la volonté de la France et de ses entreprises d’accompagner le Mali dans la modernisation de ses infrastructures en mobilisant les savoir-faire français dans les domaines prioritaires du développement de notre pays.

 

UBIFRANCE à Bamako : 22 entreprises françaises pour accompagner le développement du MaliPour expliquer les enjeux et les attentes de la mission, l’ambassadeur de France au Mali, Gilles Huberson et le chef de la délégation Jean-Paul Bacquet, président du conseil d’administration d’UBIFrance ont animé un point de presse, hier mercredi 15 octobre, à l’hôtel Salam.

 

D’entrée de jeu, l’ambassadeur de France au Mali dira que “la stabilité du Mali est liée à son développement économique. Et les entreprises françaises veulent contribuer à ce processus “. Il a rappelé que la France est le premier bailleur du Mali avec un appui de 184 milliards de FCFA, auxquels s’ajoutent 18% de contribution au FED et 72 milliards de FCFA d’apport complémentaire. Aux dires de Huberson, ” c’est une aide fraternelle ” que la France fait au Mali un pays qu’il a toujours soutenu comme récemment en janvier 2013 à travers l’opération Serval. Le diplomate d’ajouter que l’accompagnement des entreprises françaises répond à certaines particularités : il s’inscrit dans la durée, il se fera en joinventure avec les entreprises maliennes et ces entreprises vont se montrer raisonnable en matière de bénéfice.

 

Jean-Paul Bacquet a pour sa part, déclaré que cette mission se tient au moment ou le Mali traverse une phase importante de son histoire et fait face à beaucoup de défis : maintenir une paix durable, consolider la démocratie et assurer le développement économique. C’est face à ces défis que la conférence de Bruxelles ” Ensemble pour le renouveau du Mali ” a connu des engagements financiers et des promesses à hauteur de 3,3 millions d’euros qui doivent se traduire par des projets d’investissements et d’infrastructures.

La plupart des projets financés par les organisations internationales et les bailleurs de fonds sont soumis à des appels d’offres publics internationaux pour lesquels les entreprises françaises se positionnent et comptent sur leur expertise et savoir-faire dans des domaines répondant aux besoins du Mali. Il s’agit des secteurs de l’eau et l’assainissement, de la construction, de l’énergie, de l’agro-équipement, des technologies de l’information et de la communication, de la défense, des services, de la santé etc. ” Les rencontres organisées par UBIFrance permettront non seulement aux entreprises françaises de répondre aux programmes d’investissements du Mali, mais aussi de lier de véritables partenariats avec des entreprises locales voire d’implanter des filiales dans le pays ” souligne le président Jean-Paul Bacquet. “ La France du 11 janvier 2013 s’est aussi engagée au Mali pour soutenir le décollage économique du pays. Aider le Mali, c’est considérer que son développement économique est la clef de l’avenir alors que sa population va doubler d’ici à 15 ans. La France, son administration et ses entreprises sont prêtes à accompagner le Mali sur ce cheminrenchérit Gilles Huberson. Avant d’ajouter ” le Mali produit beaucoup à l’image du coton, du blé mais transforme peu. Nous sommes disposés à aider le Mali à transformer sa production. Nos actions seront inscrites dans les priorités définies par le gouvernement du Mali.

Sur les trois jours de la mission, ce sont près de 100 rendez-vous d’affaires auxquels ont participé les entreprises françaises. Elle leur a permis de mieux appréhender les besoins des organisations internationales actives sur place et d’identifier les marchés publics pour lesquels elles pourront proposer leur expertise.

 

 

Youssouf CAMARA

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2 COMMENTAIRES

  1. On ne veut pas des entreprises racistes et pilleuses françaises chez nous. C’est pour ces entreprises que les politiques français ont créer le MNLA pour mettre le feu au MALI, et puis on se pose en pompier pyromane. Voila la deuxième phase du plan, qui consiste a venir piller le MALI, après s’être s’assurer de l’occuper militairement tout en brandissant le MNLA comme moyen de chantage au gouvernement.
    Qu’elles dégagent, l’Afrique ne veut plus des entreprises pyromanes et leurs dirigeants politiques racistes et esclavagistes. L’Afrique 😆 va se libérer par tous les moyens tôt ou tard, même s’il faut verser beaucoup de son sang pour bouter hors de son territoire tous ces colonialistes suceurs de sang.

    On a tout compris

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