Avec un budget prévisionnel revu en baisse au montant global de 1 428 575 248 F CFA, pour la campagne agricole 2018-2019, le Projet d’amélioration de la productivité agricole des petits exploitants en Afrique sub-saharienne poursuivra les chantiers déjà ouverts
C’est la principale information donnée au cours de la 5ème session ordinaire du comité de pilotage du SAPEP, tenu le jeudi dernier à la Direction des finances et du matériel (DFM) du ministère de l’Agriculture. La cérémonie d’ouverture de la session était présidée par le secrétaire général, du ministère de l’Agriculture Abdoulaye Hamadoun.
Ainsi, la campagne 2018-2019 sera consacrée à un certain nombre d’études. Il s’agit : la réhabilitation du laboratoire sol-eau-plante de Sotuba, les travaux de construction des centres agrobusiness, les aménagements des parcelles etc. Pour la réalisation rapide de ces activités, la coordination du SAPEP a procédé au recrutement d’un partenaire technique pour diligenter les chantiers déjà ouverts.
La pertinence de ce projet, a estimé Abdoulaye Hamadoun, se situe dans le choix des spéculations concernées, à savoir les principales céréales dont le mil, le maïs, le sorgho, le riz etc. Ainsi, 80 000 petites ont bénéficié l’appui du projet. Cela a été fait à travers la mise en œuvre des activités de diffusion des technologies et de renforcement de capacités des acteurs. Aussi, le SAPEP contribuera à la réalisation d’infrastructures communautaires tels que : les magasins de stockage, les centres agro-business etc. De même, il aménagera des périmètres et facilitera l’accès des exploitants vulnérables aux marchés et aux crédits.
Rappelons que, les trois premières années du projet ont été consacrées à la gestion intégrée de la fertilité des sols et la disponibilité et l’accessibilité des semences certifiées. Pour bien mettre en œuvre ces activités, le SAPEP avait élaboré une stratégie a permis d’assurer une meilleure collaboration entre la vulgarisation, la recherche et le secteur privé.
« En plus de besoins céréaliers, l’utilisation de nouvelles technologies générées prenant en compte les aspects liés aux changements climatiques constituent des opportunités d’amélioration de la productivité agricole et l’augmentation des revenus de nos producteurs et productrices » a souligné Abdoulaye Hamadoun.
Au cours de la campagne 2017-2018, les activités de diffusion de ces technologies ont été également faites par des tests, des démonstrations et des essais à l’endroit des producteurs. Ainsi, sur 4645 producteurs concernés, 1170 femmes ont été impliquées dans les activités de diffusion. Celles-ci ont été consacrées dans les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso. Avec un taux de réalisation à hauteur de 92,2% pour les technologies et 96,6% pour les actions de recherche, des résultats ainsi enregistrés le démontrent. De ces résultats, il faut retenir, entre autres : l’amélioration de la production du maïs avec l’utilisation de la fiente de volaille ; l’amélioration de la productivité des sols par la correction de l’acidité avec la dolomie et le carbonate de calcium de la société chaux et carrières du Mali ; la modulation de la fertilisation en fonction des types de sols et la production de 305t de maïs, 2 ,062 t de mil, 101 t de riz pluvial et 26 t de sorgho.
Soulignons que sous la coordination du Dr Yacouba Doumbia, toutes ces activités ont été réalisées autour d’un budget total de 1 529 929 500 F CFA. De ce montant, le projet a pu seulement faire un décaissement de 39,74% en 2017, contre 41% en 2016.
Diakalia Moussa Dembélé